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Court-séjour à Majorque : 4 jours pour prendre le soleil ☀️

Septembre 2012.

À la date où j’écris cet article, une grande partie de la population mondiale est enfermée chez elle. Alors, oui, mon voyage à Majorque date un peu, oui il est possible que certaines informations soient caduques, mais … Je ne me voyais pas me lancer dans le récit de mon dernier voyage qui est à base de froid extrême et de confinement de plusieurs jours dans un train mythique. Nous verrons cela une autre fois, pour l’instant, prenons un peu de soleil psychologique, je vous emmène sur l’une des 5 îles qui compose l’archipel des Baléares en Espagne : Majorque !

Oui, vous avez bien lu, dans les Baléares, nous avons 5 îles en tout, dont 4 habitées. Tout au nord, nous avons Minorque. Son nom est un peu trompeur car ce n’est pas la plus petite de l’archipel 😅. Si nous descendons vers le sud, nous retrouvons Majorque, qui est elle, véritablement la plus grande. Juste en-dessous, vous avez la petite île de Cabrera, qui dépend administrativement de Majorque. Charmante, mais sur laquelle les infrastructures ne sont pas assez développées pour accueillir des touristes. Ces trois îles sont appelées les Gymésies.
Si vous vous dirigez encore davantage au sud, c’est Ibiza (qui est plus petite que Minorque, vous me suivez ?). Bien connue pour ces fêtes et pour accueillir notre David Guetta national la quasi-totalité de l’année (a-t-il encore une maison en France d’ailleurs ? 😅). La petite 5ème c’est Formentera. Elle est juste en-dessous d’Ibiza avec laquelle elle forme les îles Pityuses !
Petit schéma pour bien comprendre :

Vous êtes toujours là ? Très bien ! Parce que maintenant nous allons parler un peu politique ! Pas longtemps parce que ça risque d’être vite barbant ! 😅.
Le royaume d’Espagne se divise en plusieurs communautés autonomes. Pour faire très simple, l’Espagne est unifiée sur le plan exécutif et législatif, mais différenciée sur le plan budgétaire, matériel, organique et fonctionnel et ce, à des niveaux différents en fonction des communautés. Les îles Baléares constitue une des communautés autonomes. Par contre, sur le plan géolinguistique, l’archipel est rattaché aux Pays Catalan.

Ok Charlotte là ça devient carrément flou !

No Panic ! Les Pays Catalans c’est quoi ? Et bien ce sont toutes les régions qui présentent ces rayures sur leur drapeau !

De manière plus exhaustive vous avez, en Espagne :

  • L’Aragon
  • La Catalogne (obviously)
  • La communauté valencienne
  • La région de Murcie (ok, pas de drapeau à rayures pour eux)
  • Les îles Baléares (nos fameuses)

En France, elle s’étend dans 95 % de notre département des Pyrénées-Orientales.
En Italie, elle englobe une petite partie de la Sardaigne : l’Alguer,
Et enfin, la totalité du territoire d’Andorre, pour lequel je ne rentrerai pas dans les détails parce que là aussi, on s’attaque à des particularités géopolitiques … Bref ! Ne me tentez pas !

Pour en revenir à nos moutons, sur les îles Baléares, vous êtes donc en pays catalan avec toutes les particularités culturelles qui en découlent + certaines particularités spécifiques aux îles. Oui, je ne vous apprends rien en vous disant que les territoires insulaires développent des spécificités que l’on ne retrouve pas sur les continents.

En bref, c’est toute une richesse culturelle qui vous attend dans l’ensemble de l’archipel. Quand on parle d’un projet de vacances sur les îles Baléares, on imagine tout de suite des vacances farniente et fête à gogo, mais c’est bien plus que cela ! Bien sûr que nous avions en tête de prolonger notre été au soleil mais c’est vous, et vous seul, qui donnez le ton de votre séjour ! Il y a une multitude de choses à découvrir au-delà des plages et des boîtes de nuit à Majorque !

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Voici le programme que nous avons suivi pour ces 4 jours sur la isla de la calma, littéralement, l’île du calme. Il est possible que vous ne retrouviez pas la frénésie habituelle qui caractérise nos feuilles de route. Une raison simple, je n’étais pas encore piqué par la voyagite aiguë 😉.

  • J1 – Samedi 1er septembre : Départ aéroport Paris Orly (20h35) → Arrivée aéroport de Palma de Majorque (23h00). 1 heure de taxi pour rejoindre Port Alcùdia à 00h00.
  • J2 – Dimanche 2 septembre : Balade sur l’immense plage de Port Alcùdia et direction le centre-ville pour découvrir le port. Fin de journée à Alcùdia, visite de la ville fortifiée.
  • J3 – Lundi 3 septembre : Direction la baie de Pollença. Petit plongeon dans la crique Frares et déjeuner typique à côté de la Chapelle de La Victoria. Retour à Port Alcùdia pour une séance « plage ».
  • J4 – Mardi 4 septembre : Matinée le long des côtes de Port Pollença, puis direction l’intérieur de l’île pour découvrir la ville de Pollença. Ascension des marches du Calvaire puis direction la pointe nord de l’île.
  • J5 – Mercredi 5 septembre : Tentative échouée d’atteindre la ville d’Inca. Petite balade sur le marché de Sa Pobla. Retour dans la baie d’Alcùdia pour siroter un cocktail sur la plage.
  • J6 – Jeudi 6 septembre : 1 heure de taxi jusqu’à Palma. Départ aéroport de Palma de Majorque (13h20) → Arrivée aéroport Paris Orly (15h25).
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Les transferts

Le seul aéroport de l’île se situe à Palma de Majorque. Cette ville est non seulement la capitale de l’île mais également celle de l’archipel. Vous pouvez très bien choisir de séjourner dans cette ville mais honnêtement, je ne vous le conseille pas.
Plus vous vous éloignez de la capitale, moins les plages sont fréquentées, moins les criques sont bétonnées. C’est pourquoi je vous recommande de monter vers le nord ! Et pour cela, il vous faut un moyen de transport pour rejoindre l’autre rive.

  • Le moyen le plus simple et le plus rapide est de prendre le taxi. Pour une course au départ de l’aéroport de Palma jusqu’à Port Alcùdia, vous en aurez pour 60 € environ (70 € en horaires de nuit). Ce n’est pas donné, mais c’est le prix à payer pour la tranquillité.
  • Autre possibilité : couper le trajet en prenant le train jusqu’à Sa Pobla. Mais il vous faudra obligatoirement trouver un autre moyen de transport pour rejoindre la côte nord. Cette solution permet de réduire un peu le coût du trajet, encore faut-il que votre avion atterrisse dans les horaires de circulation des trains.
  • La troisième option est de louer une voiture directement à l’aéroport de Palma. Mais cette solution n’est pas envisageable pour un court séjour comme je vous apprête à vous dépeindre. Pour rentabiliser cette voiture, il faut, selon moi, un minimum d’une semaine sur place.

Et pour les trajets quotidiens ? Premier conseil INDISPENSABLE : louer un véhicule.
Si vous avez l’intention de rester dans le nord de l’île, un scooter fera très bien l’affaire ! Vous avez plusieurs établissements de location de vélos ou de scooters sur l’île. Il y en aura forcément un à côté de votre logement. Pour un petit véhicule 50 CC, comptez environ 13 € / jour. Là encore ce n’est pas donné, mais vous êtes dans une région touristique en Europe … C’est la dure réalité. Évidement, vous en aurez pour moins cher avec des vélos, et pour plus cher avec un meilleur scooter ou une voiture, mais tout dépend des distances que vous avez l’intention de parcourir.

Le logement

Pour ce voyage nous avons trouvé un petit hôtel à ne pas piquer les hannetons, dans la ville de Port Alcùdia. À Majorque, il n’est pas rare d’avoir des villes scindées en deux, d’un côté la ville classique et de l’autre la ville portuaire. C’est pour cela que vous trouverez la ville d’Alcùdia et Port Alcùdia, Pollença et Port Pollença.

Notre hôtel se nomme Astoria Playa, et tout le confort était présent ! Piscine (c’est rare de ne pas en avoir dans les hôtels de l’île), restaurant, mini-golf, salle de bain privative, et vue sur la mer (d’un peu loin mais c’est déjà génial) … Presque parfait !
Ah si ! Point important qui, pour moi fait quand même pas mal la différence : Adults Only … Et j’avoue que lorsqu’un hôtel a une piscine … C’est plutôt agréable.

En écrivant cet article je suis allée sur leur site pour voir leur évolution et pour checker que cet hôtel existait toujours … Ils ont gagné une étoile et à première vue, il y a eu pas mal d’investissements faits sur la rénovation de l’hôtel. Notamment la piscine qui a totalement changé d’aspect. Donc là où nous avions réussi à obtenir des prix corrects, je pense qu’il sera désormais beaucoup plus compliqué de s’en tirer pour un budget raisonnable dans cet hôtel … Je ne connais pas l’évolution des prix des établissements hôteliers dans la région. Ils subissent assez régulièrement des catastrophes naturelles : inondations en 2018, tempête Gloria en 2020.

La pointe d’Alcùdia : où il fait bon vivre

Ce que je nomme la pointe d’Alcùdia c’est cette bande de terre coincée entre la baie d’Alcùdia et la baie de Pollença. Abritée du vent par l’autre pointe plus au nord, suffisamment éloignée de la capitale … Oui c’est définitivement le meilleur endroit de l’île !
Pourtant, il ne faut pas croire que vous serez seul. Nous sommes partis au mois de septembre, donc l’affluence de la période estivale s’était un peu estompée, mais la plage de Port Alcùdia était tout de même blindée. Il faut dire que nous avons de la place sur cette large zone ensablée, avec de petits parasols en feuilles de cocotier. Pour autant, nous avions en tête d’explorer des zones plus sauvages. Et pour ce faire, nous avions notre meilleur allié : le scooter !

Plage de Port Alcùdia

Mais pour l’instant, il nous fallait prendre nos marques et regarder autour de nous : que peut-on trouver à Port Alcùdia ? Compte tenu de sa localisation en bord de mer (contrairement à Alcùdia), cette petite ville est beaucoup plus touristique et présente beaucoup, beaucoup de magasins de souvenirs où se massent objets sans intérêts et contrefaçons.

La contrefaçon, parlons-en. En Espagne il existe un très vaste réseau de produits contrefaits. Mais c’est quoi au juste une contrefaçon ? Il s’agit d’un produit qui, d’une manière délibérée, reproduit, imite ou utilise totalement ou partiellement une marque. Il peut s’agir d’un dessin, d’un logo, du nom d’une marque légèrement détourné pour ressembler à la vraie mais … À un prix trois fois moins élevé. L’intérêt ? Profiter de la renommée de la griffe pour vendre des produits en masse à des touristes. Un produit est contrefait à partir du moment où il y a un doute, à partir du moment ou madame Michu se demande si c’est un vrai ou un faux.

Source : Le Monde

Pourquoi ce n’est « pas bien » d’acheter des produits contrefaits ?
Cela joue sur l’image de la vraie marque. En effet, ces produits sont de moins bonne qualité et si l’acheteur pense détenir un véritable objet de la marque, son opinion risque d’être entachée. Néanmoins, on ne va pas se leurrer, la plupart des touristes qui achètent ce genre de produit ont décelé le pot aux roses, et achète délibérément de la contrefaçon car ils ne peuvent sans doute pas se payer la vraie marque. Donc ce point est à nuancer.
Autre raison : vous encouragez le réseau à se développer … Et à prendre une ampleur incontrôlable. En effet, les plus gros réseau de contrefaçon peuvent obtenir des sommes importantes de la vente de leur produit et … Ceci en parasitant une autre entreprise qui, elle, va dépenser des millions en marketing, communication, recherche et développement, va payer de la main d’œuvre qualifiée pour confectionner des produits de qualité. Encourager ce réseau c’est encourager un comportement de profiteur, et ça … ce n’est pas bon pour l’industrie et l’économie.
Sur ce sujet, je vous invite à regarder la vidéo d’e-penser qui est très bien rédigée : La contrefaçon – quickie 17.

Alors, lorsque vous voyagez dans un pays où la contrefaçon se retrouve à tous les coins de rue, je vous en prie, restez raisonnables. Je sais que ça démange quand on voit des Ray Ben à 3 € mais n’achetez pas tout le magasin 🙃.

Vue sur le port d’Alcùdia

Revenons à nos moutons. Une fois avoir découvert le port, nous avons voulu explorer la ville d’Alcùdia. Pour cela, il faut entrer légèrement dans les terres, et rouler pendant 10 minutes environ.

Alcùdia est une ville fortifiée, entourée par des remparts. Nous pouvons diviser la cité en 3 zones : Vila Roja au nord, Xara à l’est et Esglesia au sud-ouest. Cette dernière présente un monument principal, vous l’aurez facilement deviné, son église Sant Jaume.

L’intérieur de la ville est assez plaisant, constitué de petites ruelles et de restaurants typiques. Je vous invite à déambuler pour profiter de l’ambiance. Vous pouvez également aller voir la porte de Xara, à l’est de la ville : la Porta del Moll.

Continuons notre découverte de cette pointe de l’île : direction la baie de Pollença, un peu plus au nord. Notre objectif était de trouver une crique où nous pourrions nous baigner tranquillement. Nous étions définitivement au bon endroit ! En longeant la côte, vous trouverez de nombreux spots tranquilles où poser votre serviette. L’eau est claire et vous pourrez barboter au calme.
Nous avons choisi la crique Frares : en toute honnêteté, je viens de trouver son nom sur Maps … Au moment des faits, nous marchions beaucoup plus au feeling, et, il faut le dire, nous étions un peu moins collés à nos smartphones … 😊

Nous avons poursuivi notre balade, et nous nous sommes dirigés vers l’extrémité de la pointe. Juste avant que la route publique ne s’arrête, nous avons décidé de visiter la Chapelle Victoria. Ce petit édifice construit sur le point culminant de la pointe offre une vue imprenable. Nous y sommes restés un instant, le temps de découvrir tous les recoins, puis nous nous sommes dirigés vers le restaurant accolé pour déguster un plat typique espagnol.

Une Paëlla bien sûr ! Mais oui, quoi de mieux qu’une délicieuse Paëlla cuisinée dans les règles de l’art sur une petite terrasse ombragée avec vue sur la baie … Véritablement un moment magique dont je me souviendrais longtemps !

The Vue pendant le déjeuner

En route pour le Cap Formentor

Prochaine étape, direction l’autre ville portuaire du nord : Port Pollença. Il faut compter une bonne demie heure en scooter pour y parvenir. Profitez-en pour observer la baie, elle est vraiment somptueuse.

La ville de Port Pollença n’a rien d’exceptionnel, profitez-en pour faire quelques boutiques dans l’optique de ramener des souvenirs à vos proches ! Puis on décolle pour Pollença.
Encore 15 minutes de scooter et vous voici aux portes de cette petite ville enclavée dans les collines. Petites ruelles étroites et pavées, murs en pierres couleur sable, énormes cyprès qui pointent vers le ciel … Il n’y a pas à dire, cette ville a beaucoup de charme !

L’attraction principale ce sont ces marches qui mènent au Calvari (littéralement, la Chapelle du Calvaire). Nous avons juste le temps de manger un morceau au pied de l’escalier et Hop ! Nous voici à crapahuter pour atteindre le point culminant de la ville et ainsi avoir une vue imprenable !

Ce sont, exactement, 365 marches que nous avons gravi : celles-ci représentent les 365 jours qui composent une année et sont censées représenter le calvaire que le Christ a enduré en portant sa croix jusqu’à sa crucifixion. La Chapelle est beaucoup plus ancienne que son escalier, elle fut construite au XVIIIème siècle (tandis que les marches datent du début du XXème).
Chaque année, pendant la semaine sainte, débutant pour le Dimanche des Rameaux (entre fin mars et mi-avril) c’est toute l’île de Majorque qui se mobilise pour fêter cet événement chrétien. Le vendredi suivant, appelé le Vendredi Saint, la Chapelle du calvaire devient un lieu important : les habitants de la ville décrochent la statue du Christ de sa croix, la porte pendant toute la descente des escaliers pour l’emmener jusqu’à l’église en contrebas. Le tout dans un silence religieux (sans mauvais jeu de mot 😉)

Vue depuis la Chapelle du Calvaire

Nous grimpons ensuite sur notre scooter car nous avions un objectif pour cette journée : atteindre le Cap Formentor. Malheureusement, ce dernier était un peu loin pour notre bolide … Qu’à cela ne tienne, nous allons rouler au maximum pour tenter de profiter du paysage de la pointe nord de l’île.

Baie de Pollença

Premier step : le mirador de Es Colomer. Bien qu’assailli par les touristes, ce point de vue offre un paysage magnifique sur la baie des Baléares. Tout droit devant vous, c’est le continent et plus précisément la ville de Barcelone. De quoi se sentir tout petit face à l’immensité de la mer Méditerranée.

Vue sur le mirador d’Albercutx

Sur la route nous avions aperçu une énorme tour qui surplombait le paysage ! Nouvel objectif, atteindre cet édifice pour voir la vue de là haut ! Il s’agit du mirador La Talaia d’Albercutx, une tour de guet qui culmine à 380 mètres et qui servait autrefois à alerter des éventuelles attaques de corsaires.
Les plus téméraires pourront grimper sur la tour grâce à l’escalier en fer scellé dans la pierre. Le spectacle est fabuleux et offre une bien meilleure vue que Es Colomer.

Magique n’est-ce pas ? Mais notre excursion s’arrêta ici, notre jauge d’essence commençait à crier famine, il nous fallait rebrousser chemin. Mais avant cela, en prenant de la hauteur, nous avons aperçu une plage paradisiaque dans la calanque de Formentor … Nous n’avons pas pu nous empêcher d’aller y faire un petit détour.

Il fallait s’en douter, avec un temps magnifique, des températures agréables, nous n’allions pas être seuls sur notre plage … Néanmoins, la clarté de l’eau et le côté reculé de cette crique était vraiment jouissif.

Expédition à l’intérieur de l’île

Pour cette dernière journée, nous avons voulu pousser un peu notre scooter et tenter d’atteindre la ville d’Inca, plus au sud-ouest. Sur le papier nous avions environ 45 minutes de route, rien de bien méchant vis-à-vis du trajet que nous avions fait la veille … Tout nous semblait ok.

Pour autant, nous n’avions pas du tout envisagé qu’il s’agissait de routes à voies rapides … Et notre scooter était un 50 CC … Donc autant vous dire que le trajet était beaucoup plus long que prévu et puis nous avons usé un max d’essence pour finalement arrêter notre course dans la ville de Sa Pobla.

Je ne vais pas vous faire avaler des couleuvres, cette ville n’est pas un incontournable, loin de là. C’est une petite bourgade majoritairement marqué par l’agriculture environnante. Vous pouvez y faire un tour pour profiter de son marché, mais honnêtement, rien de dingue.

Nous rebroussons donc chemin, et nous rentrons du côté de Port Alcùdia pour profiter de notre dernière soirée.

Cocktail sur la plage

Et quoi de mieux que de siroter un cocktail sucré avec vue sur la mer dans une petite paillote ? Qu’à cela ne tienne, nous voici grimés en pur touristes sur un bar de plage.
Comme je vous le disais en introduction, ce séjour est loin de représenter ma vision actuelle du voyage. Si je repartais à Majorque demain, je pense que même avec le même nombre de jours, nous ferrions 3 fois plus de choses et nous serions beaucoup mieux organisés en ce qui concerne les distances et les « must see« . Mais voilà, nous étions jeunes, nous n’avions pas forcément cette soif de découverte comme nous pouvons l’avoir actuellement … Néanmoins, Majorque reste une île magnifique avec des paysage sublimes. Nous avons de la chance d’être à seulement 2h d’avion, il faut en profiter.

N’hésitez pas à parcourir l’ensemble des autres destinations que je décris dans ce blog : Cliquez ici pour voir la map !


Fiche pratique :

Monnaie : l’euro (€)
Coût moyen d’un repas au restaurant : 12 € (idem en France)

Langue : espagnol (le catalan plus précisément mais pas de panique, tout le monde vous comprendra si vous parlez espagnol)
Quelques mots utiles qui font toujours plaisir :

  • Bonjour : Hola
  • Au-revoir : Adéu (adiós en espagnol)
  • S’il vous plait : Si us plau (por favor en espagnol)
  • Merci : Graciès (gracias en espagnol)

Heure : Idem par rapport à la France
Ils appliquent également le changement d’heure (hiver/été).

Météo :

  • Décembre, janvier, février : entre 13 et 17°c
  • Mars, avril, mai / octobre, novembre : entre 13 et 25°c
  • Juin, juillet, août, septembre : entre 23 et 31°c

@matthieu et @tinytwine