Passer Noël au Canada 🍁 – Étape 2 : L’Ontario
Décembre 2021 – Janvier 2022
J’ai terminé mon dernier article en vous annonçant que nous embarquions dans le vol intérieur pour relier Calgary à Toronto. L’objectif étant de gagner du temps en faisant l’impasse sur les provinces de la Saskatchewan et du Manitoba en atterrissant directement en Ontario.
C’est dans la file d’attente avant l’enregistrement de nos bagages que le gouvernement annonçait le rétablissement du couvre-feu à 22h dans toute la province du Québec … Notre étape suivante. Coup dur, mais nous nous consolons en nous disant que nous allions passer le Nouvel An en Ontario, à Toronto : ouf !
Nous décollons de Calgary à 00h05 le 31 décembre, arrivée à Toronto à 05h51 pour 3h45 de vol. À notre arrivée, je vous l’ai rapidement évoqué dans mon premier article, mauvaise surprise : le sac à dos de mon acolyte s’est perdu et ce fut le début d’une bonne grosse galère … Nous prenons un taxi à 10h pour rejoindre le centre-ville après avoir attendu pendant 5h des nouvelles de notre bagage … Autant vous dire que cette approche dans cette nouvelle province n’était pas des plus plaisantes.
Maintenant que je vous ai posé les bases, je vous re-note le sommaire et nous attaquons le vif du sujet :
- Prélude : à savoir avant de partir
- Étape 1 : La Colombie-Britannique et l’Alberta
- Étape 2 : L’Ontario [article actuel]
- Étape 3 : Le Québec et le Nouveau-Brunswick
À Toronto pour le Nouvel An
Les transferts
Je vais être très rapide sur ce point car, tel qu’évoqué juste au-dessus, nous avons profité de la perte de bagage pour utiliser un taxi remboursé par la compagnie. Donc, nous avons rejoint le centre-ville sans le moindre effort. Pour le retour nous avons utilisé la ligne UP : Union-Toronto Pearson, c’est une ligne de métro qui fait directement la jonction entre la station principale de la ville : Union, et l’aéroport. Le trajet vous coutera 12,35$ (soit environ 9,50 €).
Le logement
Nous n’avions qu’une seule nuit de prévu à Toronto, et comme il s’agissait de la nuit entre le 31 décembre 2021 et le 1er janvier 2022, nous n’avions qu’un seul objectif : être proche du centre-ville pour pouvoir profiter de notre Nouvel An pour s’imprégner de l’ambiance de la ville. Et pour cela, Park Inn était vraiment idéal : c’est un immeuble historique avec beaucoup de charme et organisé en plusieurs chambres pour accueillir des voyageurs. Nous avons été dirigés vers la Spring Room qui était tout à fait correcte. Le seul point noir était le quartier, il est difficile de savoir si l’ensemble de la ville était à cette image, mais nous avions le sentiment de ne pas être dans la zone la plus « safe » de Toronto …
Le St. Lawrence Market en pleine effervescence
Notre premier step à Toronto fut de rejoindre le St. Lawrence Market, nous approchions des 12h et avec le décalage horaire nos estomacs criaient famine. Nous avons donc rejoint le marché couvert de St. Lawrence afin de trouver un endroit où se poser pour grignoter un morceau.
Comme nombre de marchés de centre-ville, le St. Lawrence accueille nombre de stands d’alimentation : boucherie, charcuterie, fromagerie, poissonnerie … Il y en a pour tous les goûts avec des produits qui semblent de toute première fraîcheur.
Si vous descendez au sous-sol, vous découvrirez toute une zone dédiée aux souvenirs de voyage. Rien de très traditionnel, mais il y a beaucoup de choix pour sélectionner de petits objets à ramener de votre voyage. Par contre, dommage pour nous, pas de repas à manger sur place qui nous attirait.
Nous avons donc parcouru la ville à la recherche d’un restaurant sous un épais brouillard qui donnait un certain charme. Je vous partage quelques photos …
Le Distillery District dans son habit de Noël
Autre step emblématique de Toronto : Le Distillery District. Cette zone autrefois utilisée par la distillerie Gooderham and Worts est particulièrement bien conservée et témoigne de l’architecture du XIXème siècle et de l’époque victorienne. Briques rouges et structures en métal, de quoi faire un petit bond dans le temps.
Ce sont en tout 40 bâtiments qui témoignent de l’importance de l’entreprise. Cette dernière produisait de la farine, du lait et même de la glace ! Les zones les plus proches du lac Ontario servaient également de quais. C’est la première guerre mondiale qui eut raison de sa prospérité, et depuis les années 90, le lieu est principalement utilisé pour le cinéma.
De notre côté, période de fêtes oblige, le quartier de la distillerie avait revêtu son plus bel habit de lumière et accueillait un petit marché de produits locaux.
Toronto New Year Eve
Le temps était venu pour nous rejoindre le Nathan Phillips Square pour profiter de la patinoire installée pour l’hiver ainsi que de la musique et des illuminations prévues pour fêter le Nouvel An. Je ne vais pas vous mentir, passer le Nouvel An dans la rue à l’étranger n’a jamais été gage de qualité pour nous. C’est toujours compliqué de se mettre en condition pour faire la fête dans une ville que l’on ne connait que depuis 12 heures 😅.
Nous en avons donc profité pour manger notre première poutine au Smoke’s Poutinerie . Prise à emporter, COVID oblige, et que nous avons dégusté sur le pouce avant de gentiment rentrer à notre appartement pour préparer le départ du lendemain. Si, comme moi, vous ne mangez pas de viande, le Smoke’s Poutinerie est plutôt sympa puisqu’il propose des poutines végétariennes avec des recettes plutôt originales : jalapeños, champignons-petits pois, choux-fleurs … 😋
Une adresse à conseiller ?
Si vous cherchez un restaurant qui change un peu de l’ordinaire, je vous conseille d’aller faire un tour au Old Spaghetti Factory. Rien de très canadien, je vous l’accorde, ils servent plutôt de la cuisine italienne. Néanmoins, il vaut le détour rien que pour la décoration de la salle.
Les tables sont positionnées dans des mini-espaces avec, pour chacun, un objet fort récupéré on ne sait où : un vieux tramway, un carrousel, une vieille cage d’ascenseur … Un univers brocante bric à brac qui, personnellement, m’a littéralement charmé.
La cuisine est bonne et vous vous en tirerez pour un prix raisonnable. Seul le service pêche un peu … mais qu’importe 😉. Je vous ai convaincu ? Le restaurant se situe sur la rue Esplanade, juste à côté du Gooderham Building.
Improbable Niagara Falls
Les transferts
Si vous avez bien suivi, nous sommes le 1er janvier, et nous n’avons toujours aucune nouvelle de notre sac perdu. Qu’à cela ne tienne, nous revoilà à l’aéroport pour récupérer notre deuxième voiture et, pour aller demander des comptes à la compagnie aérienne … Peine perdue, nous décidons au bout de plusieurs heures de prendre la route pour rejoindre les chutes du Niagara.
Pour cette deuxième location, nous sommes passés par la compagnie Budget pour louer une berline, une Toyota Camry. Afin de rejoindre Niagara Falls depuis Toronto, il n’y a pas 36 000 trajets, il faut obligatoirement passer par Hamilton et prévoir 1h30 de trajet. Il existe néanmoins des bus et des trains qui rejoignent les deux villes. Cela peut être intéressant si vous n’envisagez pas de bouger par la suite.
Le logement
Pour ce nouveau step, nous avons une nouvelle fois opté pour un Days Inn, celui de la Centre Street By the Falls. De la même manière que celui de Golden, pas de surprise, les prestations sont similaires, les chambres propres et spacieuses, la salle de bain standardisée et fonctionnelle. Nous étions particulièrement bien placés, à deux pas de la fameuse rue Clifton Hill dont je vous parlerai par la suite.
L’hôtel proposait un petit-déjeuner, mais COVID oblige, tout était fermé. Je ne sais pas si l’annonce du 30 décembre au soir à renforcé les précautions, mais en changeant plusieurs fois de provinces, nous avons remarqués la différence de politique en matière de gestion de la crise sanitaire. Chaque province faisait à sa sauce, il n’y avait pas vraiment d’unité de la part du gouvernement canadien (je ne dis pas ça comme une critique mais plutôt comme une prise de recul vis-à-vis de la gestion de la crise en Europe).
Les chutes du Niagara : à la fois curieuses et majestueuses
En tant qu’européen, lorsqu’on nous parle des chutes du Niagara, nous pensons à une énorme cascade emblématique du nord de l’Amérique. Et je ne sais pas vous, mais pour moi, quand on parle de cascade, j’imagine un espace naturel protégé, loin de la civilisation. Et bien … les chutes du Niagara sont au bord de la route, ça parait dingue, mais elles sont en plein cœur d’une ville.
Ces chutes emblématiques se situent sur le parcours de la rivière Niagara qui relie les deux lacs Érié et Ontario. En réalité, il s’agit d’un ensemble de trois chutes : les chutes du Fer-à-Cheval » (Horseshoe Falls), les chutes américaines (American Falls) et les chutes du Voile de la Mariée (Bridal Veil Falls). Ces deux dernières sont situées sur le territoire américain alors que celle du Fer-à-Cheval est canadienne. C’est de mon point de vue celle qui vaut le plus le détour.
Mais Charlotte, pourquoi ces chutes sont si connues ?
C’est vrai que ce ne sont pas les chutes les plus hautes (57 mètres), par contre elles sont particulièrement reconnues pour leur puissance (2 800 m3/s) et pour leur beauté. Elles alimentèrent également les mythes comme la légende de Lelawala racontant l’histoire d’une jeune femme qui, pour échapper à un mariage arrangé, voulu rejoindre son véritable amour : He-No, le dieu du tonnerre qui vivait dans une cave derrière le Fer-à-Cheval. Son canoë se retourna et la légende raconte qu’elle rejoignit He-No pour une union éternelle.
Également, en 1829, un casse-cou nommé Sam Patch eut l’idée de sauter dans la chute du Fer à Cheval, il survécu et entraîna d’autres têtes-brulées qui s’en sont tirées avec plus ou moins de séquelles. D’autres ont essayé de sauter dans les chutes américaines, aucun n’a survécu à cause des nombreux rochers à la réception. Aussi dingue soient-ils, ces actes sont condamnés par la loi et soumis au paiement d’une lourde amende.
Clifton Hill : United-States vibes
Vous ne pourrez pas la rater, elle brille de mille feux, la rue Clifton Hill est emblématique. Mais comment expliquer cet OVNI ? Cette rue est un véritable mini Las Vegas, c’est comme si nous entrions dans un parc à thème et ce … Juste à côté des chutes du Niagara !
La raison d’une telle effervescence s’explique par la situation géopolitique de la ville : Niagara Falls longe la frontière canado-américaine, il s’agit donc d’un point d’échange notamment à partir de la construction en 1855 du pont suspendu qui a désormais laissé place au Whirlpool Rapids Bridge.
La proximité des États-Unis est donc un avantage considérable pour les complexes hôteliers qui se multiplièrent dans les années 50. Puis, à partir des 60’s, ce sont une multitude de structures de loisir qui virent le jour, créant ainsi une ambiance toute particulière : Musée récréatif, maison hantée, bowling, grande roue, montagnes russes, mini-golf et restaurants en tout genre …
Je ne vous cache pas qu’au premier abord, cela peut surprendre. Mais on reprend vite notre âme d’enfant et l’univers récréatif fini par nous séduire.
Et d’ailleurs, c’est à Clifton Hill que nous avons goûté à notre première BeaverTail !
Kececé ? On bouffe du castor à côté des chutes du Niagara ?
Presque ! Il s’agit en réalité d’une pâtisserie à pâte frite, comme les churros, mais aplatis pour ressembler à une queue de castor. La chaîne qui commercialise ces sucreries est homonyme : BeaverTails, et propose tout un tas de garnitures : cannelle-citron, tarte aux pommes, cheesecake à la fraise …
Niagara on the Lake, au bord du lac Ontario
Sortons de la ville de Niagara Falls pour nous diriger vers le nord afin de rejoindre la rive du lac Ontario. Tout d’abord, sur la route vous croiserez de nombreux vignobles. Et oui, cette région du Canada est particulièrement réputée pour la qualité de son vin. Que ce soit pour des rouges qui ont mûris au soleil ou des blancs frais et plutôt secs, vous ne regretterez pas votre dégustation. Si vous avez l’occasion de déjeuner ou dîner dans un restaurant de la région, n’hésitez pas à prendre une petite bouteille pour goûter le savoir-faire vigneron 😋.
En arrivant à Niagara-on-the-Lake, ce qui vous charmera tout d’abord c’est son architecture. De nombreux bâtiments de style colonial nous font presque remonter le temps.
Je vous invite à simplement vous balader dans la ville, rentrer dans les boutiques de souvenirs, prendre un café … prenez votre temps, la ville semble vouloir vous y inviter 😊
Ottawa : une capitale à la frontière
Les transferts
Vous l’aurez deviné, notre prochaine étape consistait à rejoindre la capitale du Canada. Pour ce faire, il nous fallait rebrousser chemin et repasser par Toronto en longeant le lac Ontario afin de rejoindre l’embouchure du Saint-Laurent, soit 5h40 de route. À vrai dire, il existe une autre solution qui consiste à traverser la frontière nord-américaine et longer l’autre rive du lac Ontario. Autant vous dire qu’en période de COVID, ce n’était pas l’idée la plus lumineuse … 😊. De plus, en repassant par Toronto, c’était l’occasion ou jamais d’en refoutre une couche à la compagnie aérienne pour qu’ils ne nous oublient pas et qu’ils retrouvent notre sac !
Le logement
Nous avions prévu de passer 3 nuits à Ottawa. C’était, selon nous, assez long pour chercher un logement plutôt correct. Nous avons sélectionné le ByWard Blue Inn qui est un hôtel de centre-ville situé juste à côté du marché By. Donc, niveau localisation, nous pouvions difficilement mieux faire, tout était accessible à pied : 13 min pour rejoindre la colline du parlement.
Notre chambre était très confortable : une pièce de vie avec une kitchenette et un accès balcon-terrasse, et une salle de bain plutôt spacieuse. Il y avait un espace avec une table pour pouvoir s’installer pour manger. Le petit-déjeuner était inclus dans notre réservation et c’est toujours un confort de ne pas avoir à débusquer un café en ville le matin.
La colline du parlement : à l’origine de l’indépendance
Le parlement canadien est composé du monarque britannique (Charles III, depuis la mort d’Elisabeth II en septembre 2022) et de deux chambres : le Sénat et la Chambre des communes. Même si la monarchie britannique conserve des liens avec le Canada, cette dernière n’a, depuis 1982, plus le droit de voter des lois pour ce pays. Ce sont donc les consentements du Sénat canadien, de la Chambre des Communes canadienne et des deux tiers des assemblées législatives des provinces qui font foi aujourd’hui.
Et tout ce beau monde se réuni dans un lieu dédié dans la capitale : la colline du parlement. D’ailleurs, vous savez pourquoi Ottawa a été désignée comme capitale de cet énorme pays en 1857 ? Pour la langue couramment utilisée : l’anglais, la distance vis-à-vis de la frontière avec les États-Unis et son statut de point de commerce avec les peuples autochtones (plutôt étonnant …).
Sur cette colline, vous retrouverez 3 bâtiments : l’Édifice du centre, le plus imposant avec sa Tour de la Paix, l’édifice de l’ouest et l’édifice de l’est. Face à la tour, vous rencontrerez la Flamme du Centenaire. Allumée en 1966, la veille du jour de l’An, elle marque le premier centenaire de la Confédération (1867-1967). Cet évènement est le processus par lequel trois colonies de l’Amérique du Nord britannique (Canada-Uni, Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse) se sont unifiées en une fédération.
Ma deuxième Mama
Si vous traversez le canal Rideau et que vous vous dirigez vers le nord, vous atteindrez le parvis du musée des beaux-arts du Canada. C’est ici qu’est installé, depuis 2005, un exemplaire de la célèbre Maman de Louise Bourgeois. Nous en parlions déjà dans mon article sur Tokyo, celle d’Ottawa est plus ancienne et son installation fait désormais partie du visage de la ville à l’international.
Escapade dans le parc de la Gatineau
Si vous ne situez pas bien la ville d’Ottawa, sachez qu’elle est positionnée à la frontière entre la province de l’Ontario et du Québec. Pour passer de l’une à l’autre, il vous suffit de prendre le pont Alexandra et vous voilà en territoire francophone. Pour cette étape, nous avons mis nos premiers pieds au Québec puisque le parc de la Gatineau ne se situe, non pas à Ottawa, mais à 15 min en voiture, sur les territoires de Gatineau, Chelsea, La Pêche et Pontiac.
Vous allez rapidement vous en rendre compte, le parc est énorme, il fait 361,31 km², impossible de le visiter en entier en une après-midi. Nous avons donc vadrouillé sur les sentiers : tout d’abord celui de la sucrerie (Sugarbush) mais nous nous sommes vite heurté aux nombreux chemins réservés à la pratique du ski de fond. C’est d’ailleurs un sport très pratiqué au Canada puisqu’il compte plus de 100 000 adeptes rien qu’au Québec.
Puis, nous avons rejoint le sentier de la Chute qui débute par le domaine de William Lyon Mackenzie King, ancien premier ministre canadien. En suivant le sentier, vous tomberez nez à nez avec d’étranges ruines semblant ressembler à une ancienne abbaye.
Il s’agit en réalité d’une sorte de puzzle étrange réalisé par Mackenzie lui-même. Ce dernier a entrepris de rassembler diverses pierres afin de former un édifice au sein de son parc. Vestiges du Parlement du Canada et de la Chambre des communes détruits par le feu en 1916 et pierres de la maison Batson, l’ensemble crée une jolie illusion, mais rien de très authentique, juste une volonté d’un propriétaire de mettre un peu d’architecture dans son parc … 😊
Le parc du Lac-Leamy : parenthèse verte à Gatineau
La région du Québec se situant à la frontière avec l’Ontario se nomme l’Outaouais, elle longe la rivière dont elle tient son nom : la rivière des Outaouais. Son principal centre économique et social est, sans surprise, Gatineau puisqu’elle se situe en face de la capitale : Ottawa.
Vous l’aurez deviné, les outaouais est le nom donné aux autochtones de la région et qui donne Ottawa en anglais, tout s’explique. Néanmoins, vous savez aussi bien que moi qu’à cette époque les traductions étaient décidées de manière totalement unilatérale, et le mot « outaouais » n’est ni plus ni moins qu’une tentative de traduire le nom que ces peuples se donnaient entre eux. Aujourd’hui, ce peuple est relié aux Anichinabés.
Je ne vais pas vous mentir, la ville de Gatineau est très industrielle … Nous étions à la recherche d’un coin de nature lorsque nous sommes arrivés dans le parc du Lac-Leamy. Riens de précis à dire, je vous laisse juste quelques photos … 😊.
Nous quittons la partie anglophone du Canada pour rejoindre la plus grosse province du pays : le Québec ! Nous voulions terminer notre séjour par cette étape afin d’avoir une douce transition vers la France. Souvenez-vous, lors de notre vol de Calgary à Toronto, nous apprenions, cependant, que le Québec avait réinstauré un couvre-feu à 22h « due to COVID-19 » … Un paramètre en plus à prendre en compte 😉. Prochain article : nous commençons par la zone de Saguenay et du Lac Saint-Jean.
PS : J’oubliais ! Détail qui a son importance, le sac de mon acolyte nous a été retourné directement à notre hôtel pour notre dernière nuit à Ottawa. C’est donc sereins que nous avons repris la route 😁.
@Cwmtraff & @Tinytwine