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À la rencontre du volcan en Islande 🌋 – 4/4

Mars – Avril 2021

Nous voici dans le 4ème et dernier article sur notre voyage en Islande. Dans la partie précédente je vous ai parlé de notre passage dans le nord du pays et nous nous étions quitté à notre départ d’Akureyri. Pour boucler notre trajet sur l’île, il ne nous restait plus que la partie Ouest.
Nous aurions adorés nous attarder dans les fjords de l’Ouest, appelés Vestfirðir, mais, premièrement, cette zone est assez sauvage, les routes peu accessibles, et … nous ne sommes encore qu’en avril. Deuxièmement, nous manquions cruellement de temps. Après réflexion, je pense que si nous n’avions pas eu à subir une quarantaine à notre arrivée, nous aurions utilisé ce temps pour explorer cette région.

Soit, nous n’allions tout de même pas passer en coup de vent et revenir à Reykjavik. Nous avons donc décidé de faire un stop sur la pointe Ouest du Vesturland avant de reprendre la route de la capitale. Au-delà de ce dernier step, plusieurs choses restaient dans notre « to do list » avant de repartir en France :

  • Se faire confirmer notre vol : les français que nous avons croisés au début de notre séjour nous avaient alerté sur le fait que tous les vols directs entre Reykjavik et Paris étaient annulés à cause de la pandémie. Nous allions obligatoirement être replacés sur un vol avec une escale. Dis comme ça … peu importe … MAIS, nous étions en plein COVID, et aucun pays de la zone euro n’appliquaient les mêmes conditions d’entrée sur leur territoire en matière de test. Donc, autant vous dire que cela était plutôt important de savoir où nous allions passer notre escale.
  • Passer un test PCR : A l’origine, notre plan était de décoller de Reykjavik sans test et de se faire dépister en arrivant à Charles De Gaulle. Pourquoi ? Tout simplement pour éviter de payer ce test, car oui, en Islande il coûtait 7 000 ISK (environ 50 €). MAIS ! confère point ci-dessus, tous les pays ne sont pas comme la France, et certain n’autorisent aucune entrée sur leur territoire sans résultat négatif. Donc, en fonction du pays d’escale, nous pouvions tout simplement … Ne pas être autorisés à monter à bord de l’avion. Nous avons dû nous résoudre : il fallait impérativement refaire une halte à Reykjavik (seule ville accueillant un centre de dépistage) assez en avance pour avoir le temps d’obtenir les résultats, mais pas trop pour qu’il soit encore valables pour l’embarquement. De vous à moi, après avoir voyagé en période de COVID, je pense que tout nous paraitra d’une simplicité sans nom 😅.
  • Et enfin, le plus important, retourner voir le volcan ! Et oui, après avoir fait le tour de l’île, nous revoici proche du Fagradalsfjall !

Mais avant tout ça, parlons de la péninsule Ouest. Petit recap de l’ensemble des articles de la série, et on attaque !

Étape 1 : Reykjavik & le Cercle d’Or
Étape 2 : Vík í Mýrdal & Höfn
Étape 3 : Côte Est & Nord de l’île (Mývatn & Akureyri)
Étape 4 : Grundarfjörður & volcan Fagradalsfjall [article actuel]

La péninsule de Snæfell

Les transferts

Vous commencez à avoir l’habitude, comme pour chaque transfert en Islande, nous reprenons notre fameux Dacia Duster et nous parcourons la route en prévoyant quelques haltes pour faire des pauses et découvrir le paysage. Au départ d’Akureyri la route est plutôt calme.

route-Nordurland

Néanmoins, dès lors que nous allons changer de région pour entrer dans le Norðurland vestra, la météo s’est considérablement dégradée … Et oui, capricieuse comme toujours. Nous avions énormément de neige sur la route, à tel point que nous nous demandions si la péninsule était accessible … Nous nous étions assurés, en éliminant les fjords de l’Ouest, mais quid de la péninsule … Le doute s’installait 😅. Bon, le suspense n’est pas très intense, nous avons fini par rejoindre notre logement, non sans peine, après 8h30 de route.

neige-route-péninsule
Ceci est une route

Premier stop : Reykjafoss

Une des surprises les plus plaisantes de notre séjour, cette cascade est, il me semble, peu connue, et pour autant je la trouve sublime. Petite séance d’Islandais : on se souvient de comment nous traduisons Reykjavik … Donc Reykjafoss veut dire …. Les chutes fumantes, et oui ! Bravo ! 🤓. En soit, elles ne sont pas plus fumantes que les autres mais, admettons !

Reykjafoss-face

Non, ce qui est surprenant avec cette cascade c’est, tout d’abord, qu’il faut la mériter ! Elle est située en plein cœur d’un terrain agricole. Il faudra donc marcher un petit peu, traverser plusieurs portails avant de vous retrouver au beau milieu de nulle part, en tête-à-tête avec cette énorme masse d’eau qu’il s’écoule sur de multiples terrasses.

Deuxième stop : Hvítserkur

Je vous emmène entre le Hrútafjörður et les deux lacs Sigríðarstaðavatn et Hóp, sur une petite pointe qui semble annoncer le début des fjords de l’Ouest. Et c’est ici, au milieu de nulle part, que s’est formé le rocher Hvítserkur. Après des années et des années d’érosion, ce bloc de basalte s’est lentement creusé pour former cet aspect si atypique.

Hvitserkur

En plein hiver, la zone n’est pas facile à atteindre et il vous faudra une bonne grosse volonté. Et, si la plupart de l’année, nous pouvons descendre sur la plage pour admirer le rocher à sa base, en hiver il est tout simplement impossible de descendre de la falaise. Mais que cela ne tienne, nous avons tout de même fait la rencontre avec le Hvítserkur qui veut littéralement dire « chemise de nuit blanche« .

Mais d’où vient ce nom super bizarre ?

Des cacas d’oiseaux. Non ce n’est pas une blague ! Pour être plus précise, les oiseaux marins : goélands et fulmars, se posent souvent sur ce rocher et … font caca. Avec le temps ces excréments forment ce que l’on appelle le « guano« , qui a une couleur blanche. La forme du rocher + la couleur du guano, et nous comprenons mieux son nom … 😊

Et pour ceux qui aiment les légendes, ce rocher aurait également une histoire ! Et je vous le donne en 1 000, Hvítserkur serait, lui aussi, un troll. Décidément, tout prend une forme de troll dans les pays nordiques 😅. Donc, notre nouveau troll avait une sérieuse dent contre les chrétiens. À la vue et au son des cloches du monastère de Þingeyrar, il ne pû s’empêcher de lui balancer des pierres jusqu’au petit matin où il se fit surprendre par le soleil.
Bon … Si on se la joue pragmatique, le monastère de Þingeyrar se situait à l’emplacement de l’actuelle église, soit à environ 8km à vol d’oiseau de Hvítserkur. Alors je ne connais pas la force de lancer d’un troll, mais bon … 😁.

Après ce stop nous sentions les conditions climatiques se dégrader. Nous avons donc tracé jusqu’à notre logement sur la péninsule pour éviter d’arriver beaucoup trop tard.

Le logement

Pour notre passage sur cette région de l’île, nous avons choisi la ville de Grundarfjörður. Pas de raison particulière, c’est simplement ici que nous avions trouvé le logement le plus intéressant. Mais globalement toutes les villes de la péninsule sont rapidement accessibles en voiture et vous permettent de bien explorer, donc … À vous de faire votre choix.
Néanmoins, Grundarfjörður est la localité où se situe la fameuse montagne Kirkjufell que l’on voit régulièrement pour illustrer l’Islande. Je vous en parle juste après, un peu de patience.

Sudur-Bar-Guesthouse

Donc, nous avons séjourné dans la Sudur-Bár Guesthouse et, comme à Mývatn, nous étions seuls, et nous avons été surclassé dans un chalet privatif. Le petit must : le chalet donnait sur le fjord avec vue sur la Kirkjufell.
Outre ce point, on ne peut plus plaisant, nous avions une chambre séparée, WC salle de douche et une cuisine aménagée. Nous étions tranquilles dans notre petite maison en bois. Et pour couronner le tout, le petit-déjeuner était inclus, de quoi bien se rassasier le matin pour passer toute la journée en vadrouille !

Direction le parc national de Snæfellsjökull

Pour notre première excursion, nous avons choisi de passer la journée dans le parc national du Snæfellsjökull. Il est situé à l’extrême Ouest de la péninsule, et, comme son nom l’indique, il abrite le Snæfellsjökull. Vous l’aurez compris, il s’agit encore une fois d’un volcan surmonté d’un glacier qui, en explosant, a engendré un jökulhlaup et a déversé du sandur sur la zone environnante ! Vous suivez toujours ? 🤓
Bref, je préfère parler du volcan Snæfell car force est de constater que le glacier s’est, au fil des années, largement réduit. Il est le 13ème plus grand glacier du pays avec 11km².

Klukkufoss-chemin-volcan

Ce parc abrite plusieurs spots intéressants. Je vais vous les lister en partant du Nord jusqu’au Sud en suivant la route Útnesvegur. Avant de commencer, notre premier point était de rejoindre la Klukkufoss. La route étant barrée par un amoncellement de neige, nous avons marché pendant 3 km dans un froid glacial avec un vent qui fouettait les joues pour … rien 😅. Non pas que je trouve cette cascade moche, non non, mais elle était gelée, donc … tout l’intérêt d’une cascade était un peu gâché … Si vous souhaitez aller la voir, je pense qu’il faut privilégier un séjour à partir de fin mai / début juin.

  • Le cratère Saxhóll

Bien plus petit que le Hverfjall, le cratère de Saxhóll reste intéressant à gravir. Le jour de notre visite, comme je l’évoquais précédemment, il y avait énormément de vent. Et donc, vous vous en doutez, plus on prend de la hauteur, plus il y a du vent, surtout au bord de l’océan. Donc non seulement l’ascension fut pénible, mais en haut nous avalions tellement d’air que, personnellement, j’étais dans une sorte d’euphorie. Rien que pour ça, je vous conseille la visite. Plus sérieusement, Saxhóll s’est formé suite à une éruption qui a eu lieu il y a environ 4 000 ans. En temps normal, l’ascension est ultra simple car il y a un escalier en colimaçon qui a été aménagé sur son flan Sud.

Saxholl-volcan
  • Djúpalónssandur

Un petit quart d’heure de route, et vous voici sur une nouvelle plage de sable noir : Djúpalónssandur. Celle-ci est particulièrement notable puisqu’elle est recouverte de roche volcanique aux dimensions impressionnantes.

rochers-Djupalonssandur-volcan

Sur cette plage vous ferez la rencontre de débris métalliques appartenant au chalutier « Epine GY7 ». Ce bateau fit naufrage en 1943 emportant la vie de 14 personnes. Ne vous attendez pas à une épave, ce sont simplement des débris dispersés qui sont de moins en moins importants à cause du sel qui attaque sévèrement le métal. Preuve en est que les islandais ont vraiment du mal à effacer les traces, comme nous avons pu le voir dans mon deuxième article.
Autre curiosité, les pierres de levage. Directement sur la plage, vous tomberez nez à nez avec 4 pierres de taille et de poids différents. Elles sont là depuis très longtemps et servaient à l’époque à mesurer la force des pêcheurs. Chaque pierre porte un nom en fonction de la qualification que l’on pouvait donner à la personne qui réussissait à la soulever et la poser sur une plateforme adjacente :

  • Fullsterkur (trés fort) : 154 kg
  • Hálfsterkur (demi-fort) : 100 kg
  • Hálfdrættingur (demi-portion) : 54 kg
  • Amlóði (minable) : 23 kg
pierre-levage-Djupalonssandur-volcan
De gauche à droite : Fullsterkur, Hálfsterkur, Amlóði et Hálfdrættingur

Parmi tous les rochers, deux sortent du lot, le Söngklettur (litt. le rocher chantant), est une grosse roche noire et brune qui trône au plein milieu du sandur. Son nom lui vient de la légende selon laquelle il serait une sorte d’église où les elfes viennent chanter.
Le deuxième est le Kerling, le troll femelle qui s’élève à proximité de l’eau.

Songklettur-Djupalonssandur-volcan
A gauche, le Söngklettur
Kerling-Djupalonssandur-volcan
Kerling

Vous voulez vous baigner ? N’y songez même pas ! Comme Reynisfjara, Djúpalónssandur n’est pas une plage propice à la baignade et la puissance des vagues pourraient, en un rien de temps, vous emporter au large. Ce qui marque sur cette plage c’est la quiétude qui y règne. La légende veut qu’il faut préserver les lieux d’habitation des elfes de tout bruits parasites pour ne pas les troubler. Fut un temps, elle était un véritable village de pêcheurs, mais aujourd’hui tout est désert … Un peu comme notre prochain stop.

  • Arnarstapi

Nous voici donc en plein cœur du village d’Arnarstapi. Je ne sais pas si la période creuse et le COVID y étaient pour quelque chose, mais … La ville entière était vide ! Rien, pas un habitant, pas une lumière, juste des bâtiments endormis. Nous avons donc exploré comme bon nous semblait.
Petite curiosité, la statue de Barður. Selon la légende, ce personnage est un mi-troll mi-humain venu de Norvège. Il a émigré en Islande avec son demi-frère. Un jour, suite à une altercation, il décida de se retirer dans une grotte au sein du glacier. Depuis, il est vu comme une sorte de gardien du Snæfell et les habitants font appels à lui pour surmonter les périodes difficiles.

Bardur-Arnarstapi-volcan
La statue de Barður

Le principal point d’intérêt est le Gatklettur, une sorte d’arche en pierre au-dessus de l’océan formant un rond quasi parfait. Plutôt photogénique.

Gatklettur-Arnarstapi-volcan

C’est ainsi que se termine notre exploration du parc national de Snæfellsjökull, comptez bien 7 heures pour visiter l’ensemble sans trop vous presser et vous laisser le temps de vous arrêter de temps à autre pour prendre quelques photos. Je pense qu’aux beaux jours le paysage est totalement différent et qu’il y a davantage de randonnées accessibles, mais il reste un incontournable à visiter.

L’illusion de Kirkjufell

Je vous l’avais promis, nous allons désormais parler de la montagne emblématique de cette région de l’île : Kirkjufell. Pourquoi est-elle si connue ? À cause de Game of Thrones, encore une fois ! Elle apparait deux fois dans l’ensemble de la série. La première fois lors d’une scène montrant les enfants de la forêt prêts à créer le Roi de la Nuit, et une deuxième fois avec Clegane dans une scène au-delà du mur.

Et c’est vrai que cette formation géologique est particulièrement esthétique avec sa forme pointue, elle ressemble presque à un chapeau posé sur la terre. Mais détrompez-vous, il s’agit d’une illusion d’optique ! Je vous disais que nous avions une vue directe depuis notre chalet, je vous mets la photo juste ci-dessous :

Kirkjufell-autre-angle-volcan

Vous l’avez reconnue ! Et oui ce n’est pas un pic mais bien une sorte de crête au sommet de cette montagne. Cela n’enlève rien à sa beauté d’autant plus que depuis son spot, vous pourrez profiter de la petite cascade la Kirkjufellsfoss qui est bien présente cette fois-ci, mais qui a été mise en miroir dans la scène de la série.

Kirkjufell-Kirkjufellsfoss-volcan
Kirkjufell-volcan

Preuve du changement rapide de météo, ces deux photos ont été prises à 2 jours de décalage.

Le village de Stykkisholmur et l’Helgafell

Après notre première journée passée dans la péninsule, nous avons réservé le deuxième jour pour notre retour à Reykjavik pour passer nos tests (cf. le début de cet article pour mieux comprendre) avant de revenir dans la région pour terminer notre exploration. Ce n’est pas des plus simples à comprendre, c’est pourquoi je préfère terminer la région avant de vous parler de notre retour aux abords de la capitale.

Donc, nous sommes à la toute fin de notre voyage, les sacs étaient chargés dans la voiture et nous avions décidé de prévoir une petite balade sur la montagne Helga. Ne confondez pas, il y a deux Helgafell en Islande, le premier est sur les Îles Vestmann, le deuxième dans le Vesturland, c’est de ce dernier dont nous allons parler. Ce lieu est propice aux légendes puisque c’est une montagne sacrée, lieu de recueil pour les adorateurs de Thor. Il paraitrait que si vous effectuez l’ascension dans un silence total, sans vous retourner, vous avez le droit, une fois au sommet, de faire 3 vœux en regardant vers l’Est : ces derniers seront exhaussés.

Vue-Helgafell-volcan
Vue au sommet

Bon par contre, ne vous faites pas d’illusions, la montagne fait 73 mètres. Autant vous dire qu’en 30 min vous avez le temps de la monter, de faire vos vœux et de la redescendre 😅.

Pour continuer notre visite de la zone, nous avons poussé jusqu’au village de Stykkisholmur. En réalité c’est plutôt une ville portuaire, elle est certes petite, mais son importance est capitale pour la péninsule puisqu’elle est le point de départ de nombreux bateaux. La ville en elle-même est jolie, mais je vous conseille d’aller faire un tour sur le port.

Stykkisholmur-volcan
Sugandisey-phare-volcan

On arrivant dans la zone d’amarrage, vous ne pourrez pas passer à côté de l’énorme bloc de basalte collé au parking du port. Il s’agit de l’île de Súgandisey. Un escalier vous permet de prendre de la hauteur et de faire le tour de cet étrange formation rocheuse qui a pour avantage de protéger la ville des forts vents marins.

Sugandisey-flan-volcan
Stykkisholmur-vue

Après ce stop, nous avons rejoint Keflavik pour notre dernière nuit, nous reprenions l’avion à 7h30. Entre temps nous avions reçu un SMS nous indiquant notre escale : comme prévu, notre vol direct fût annulé afin de nous forcer à faire une escale à Frankfort.
Si vous suivez toujours, il nous manque un dernier point à évoquer : notre ellipse pour retourner à Reykjavik pour faire notre test et retenter la visite du volcan en éruption.

Fagradalsfjall, baptême de volcan

Bon, je vous passe la halte à Reykjavik pour aller faire notre PCR … Zim boum clac, terminé bonsoir, c’est dans la boîte, plus qu’à attendre les résultats. Nous avons rapidement quitté la capitale pour nous diriger vers ce que nous importait 1 000 fois plus : le volcan !

Remettons un peu de contexte. C’est dans la nuit du 19 au 20 mars 2021 que le Fagradalsfjall entra en éruption, soit la veille de notre départ. Et dès notre arrivée, c’était LE sujet de conversation. Non pas par crainte, mais plutôt car les islandais sont tellement amoureux de leur pays que ce type d’évènement se présente comme un rite initiatique : tous les islandais ont vu au moins une fois dans leur vie une éruption.

Nous voici en route après avoir checké l’orientation du vent pour ne pas se faire avoir comme la première fois (pour plus de détails, rendez-vous dans mon premier article). En arrivant, un parking était aménagé pour éviter le stationnement sauvage, et les équipes de sécurité veillaient à la bonne organisation de la visite.

ascension-Fagradalsfjall

Pour éviter les accidents, un chemin était balisé, mais ne vous méprenez pas, il n’était pas des plus aisés, surtout qu’avec le flux des visiteurs et la terre humidifiée par la neige, il était assez rapide de trébucher. Ce qui peut paraître étonnant c’est que nous avions avec nous des enfants et des personnes âgées. Mais comme je vous le disais juste au-dessus, le volcan n’était pas vu comme une menace. D’autant plus que contrairement à ceux dont nous avons pu parler jusqu’à présent, il n’y avait pas de glacier, et, par conséquent, la violence des projections étaient moindre.

Honnêtement, je ne saurai vous dire combien de temps a duré l’ascension tellement nous étions excités à l’idée de rencontrer le mastodonte.
Et c’est une fois arrivé sur un plateau que nous voyons la silhouette sombre se dessiner. Entre temps plusieurs cheminés était apparues, formant un énorme champ de lave que nous pouvions approcher librement : un moment véritablement magique. Je vous laisse avec les photos.

Fagradalsfjall-volcan-vallee
fumeroles-Fagradalsfjall-volcan
focus-Fagradalsfjall-volcan

Et c’est sur ces images que cette série prend fin 😊. Notre séjour en Islande fait partie de mes meilleurs souvenir de voyage. Le pays est tellement diversifié dans ses paysages, tellement sauvage et préservé, c’est une véritable claque … Allez-y !


Fiche pratique :

Monnaie : la couronne islandaise (ISK)
Coût moyen d’un repas au restaurant : 17,93 € (contre 12 € en France)

Langue : islandais
Quelques mots utiles qui font toujours plaisir :

  • Bonjour : Góðan daginn (prononcez gozan dahïn)
  • Au-revoir : Bless (prononcez blèch)
  • S’il vous plait : Vinsamlegast (prononcez vinchamlerast)
  • Merci : Takk fyrir (prononcez tak firich)

Heure : – 2 heures par rapport à la France en été / – 1 heure en hiver.

Météo :

  • Décembre, janvier, février : entre -3 et 4°c
  • Mars, avril, mai / octobre, novembre : entre -2 et 10°c
  • Juin, juillet, août, septembre : entre 7 et 14°c

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