À la rencontre du volcan en Islande 🌋 – 3/4
Mars – Avril 2021
Changement de décor ! Nous partons pour le nord de l’île en traversant toute la côte Est, soit 5h30 de trajet avant de rejoindre la zone du lac Myvatn. Si, jusque là, les routes que nous empruntions étaient plutôt bien dégagées, toutes celles sur lesquelles nous allions rouler étaient, pour la quasi-totalité, fermées l’hiver. Autrement dit, le nord de l’île est totalement coupé du reste du territoire pendant les mois les plus froids, la seule manière de transiter consiste à prendre l’avion. Fort heureusement, et nous pouvons parler de chance, car ce n’est absolument pas un point que nous avions vérifié 😅 : fin mars, les routes commencent petit à petit a rouvrir.
Si vous souhaitez, vous aussi, vous diriger vers le nord de l’île, il faudra absolument checker le site road.is dont je vous parlais dans mon premier article. Cela vous évitera des imprévus et des détours.
Étape 1 : Reykjavik & le Cercle d’Or
Étape 2 : Vík í Mýrdal & Höfn
Étape 3 : Côte Est & Nord de l’île (Mývatn & Akureyri) [article actuel]
Étape 4 : Grundarfjörður & volcan Fagradalsfjall
Sur les terres géothermiques
Les transferts
Tel qu’évoqué au-dessus, l’Islande a beau être une île assez petite, les routes sont, pour certaines, tellement difficiles d’accès, que le trajet peut devenir longuet. Encore une fois, pour couper et pour profiter des merveilles que peut nous offrir le pays, je vous conseille de vous arrêter de temps à autre pour organiser de petites visites.
Pour atteindre le nord de l’île, nous avons tout d’abord longé la côte via notre fameuse route 1, puis nous avons coupé via la route 95 (ou Öxi road). Et clairement, nous ne nous attendions pas à ce que nous allions traverser. Cette route ressemble en tout point à une route F : un revêtement en gravier, des virages en tête d’épingles, des passages à flan de falaise, le tout sur un trajet tout juste dégagé après les longs mois d’hiver … C’était fabuleux, un poil effrayant, mais fabuleux !
Au bout de cette route, vous atteindrez la ville de Egilsstaðir, que nous avons traversé en coup de vent avant de rejoindre notre premier point de pause. Je l’évoquerai juste après, mais pour terminer ce paragraphe sur les transferts, je tiens juste à vous mettre, encore une fois, en garde sur les routes du nord de l’île. Si la route Öxi était sinueuse, le danger ne réside pas tant dans les tracés de la route, mais plutôt dans les conditions météo. Pour atteindre Mývatn, vous emprunterez la route 1 pour la majeure partie, et pour autant, cela ne veut pas dire que vous êtes « safe« . Faites attention, ne roulez pas plus vite que ce qui vous semble raisonnable et surtout gardez un œil sur les plaques de verglas et de neige fondue. Si vous avez peur de ne pas arriver à temps pour votre prochain check-in : prévenez votre hôte, c’est la moindre des choses, mais gardez en tête que les conditions météo difficiles font partie de leur quotidien, ils ne seront pas surpris.
Premier stop : Seyðisfjörður
À la base, nous n’avions pas prévu de visiter la côte Est, nous n’avions pas assez de temps. Pour autant, la tentation était grande d’au moins y faire une petite halte. Nous avons donc choisi le village de pêcheurs Seyðisfjörður, qui, comme son nom l’indique, se situe au bout d’un fjord.
Comme un petit village de poupées, les maisons sont colorées et tout semble figé dans le temps et paisible. Vous l’avez sans doute déjà vu, c’est à Seyðisfjörður que se trouve la fameuse église bleue avec le pavage multicolore.
Juste le temps de se dégourdir les jambes, et nous voici repartis ! Nous avons repris la route 1 et nous nous sommes enfoncés petit à petit à l’intérieur de l’île pour faire notre deuxième pause.
Deuxième stop : Le canyon Stuðlagil
Ce spot a vraiment été prévu au dernier moment … Une photo qui passait sur Instagram, un petit check de la position, et hop ! Maintenant je n’arrête pas de voir des photos passer sur les réseaux sociaux : troll de l’algorithme ? Sans doute. Toujours est-il que le canyon est vraiment une merveille.
Nous n’avions que très peu de temps, donc nous nous sommes contentés du minimum, juste une petite photo sur le point de vue. Mais si vous souhaitez découvrir l’endroit plus en détails, il existe une randonnée qui vous permet d’approcher des colonnes basaltiques. Car oui, elles sont encore là, et elles sont tout simplement sublimes.
Et c’est après cette halte que les choses sérieuses ont commencé. La route qui rejoint Mývatn n’est pas forcément sinueuse, mais elle suit ce que je suppose être une vallée alors que nous sommes très au-dessus du niveau de la mer. Comme une sorte de plateau. Et, lorsque le vent se met à souffler, que les températures chute extrêmement rapidement dès que le soleil se cache … Les conditions de conduite deviennent assez pénibles. Mais nous sommes arrivés sains et saufs, en ayant tout de même prévenu notre hôte de notre retard.
Le logement
Après 3 heures de route, sur un trajet qui, normalement, se fait en à peine 2 heures, nous arrivions enfin à notre nouveau pied-à-terre : la Dimmuborgir Guesthouse. Pour certain, je pense que le nom Dimmuborgir vous fait remonter des souvenirs d’adolescence, il s’agit d’un célèbre groupe de Black Metal norvégien, qui, à ma connaissance, ne s’est pas séparé, mais qui ne fait plus parler de lui depuis au moins 4 ans … Bref, je m’éloigne du sujet. Toujours est-il que ce groupe de musique tire son nom de la formation volcanique qui sera notre voisine pendant toute cette partie de notre séjour. Et oui, vous l’avez compris, c’est le groupe qui s’est inspiré du paysage islandais, et non la guesthouse qui a voulu se donner un petit côté « métal » 😆.
D’ailleurs depuis tout à l’heure je parle de guesthouse mais je trouve le terme assez inexact. Le complexe touristique présentait une grande salle qui, effectivement, pouvait être une sorte de dortoir, mais elle était totalement inutilisée en hiver. À la place, notre hôte nous a accompagné jusqu’à un chalet … Royal ! Nous avions 2 chambres, 3 lits, une salle d’eau, une cuisine équipée avec un petit coin salon/canapé, nous étions comme chez nous.
Le petit plus pour le côté expérience : l’eau de la douche est chauffée grâce à une centrale géothermique située dans le village voisin de Reykjahlíð. Cette dernière est la première de tout le pays et a démontré qu’il était possible de produire de l’électricité sans avoir recours au fuel. Une petite douche écolo, mais je vous conseille de ne pas vous arrêter à l’odeur. Car oui, l’eau à une odeur de souffre 😉.
Le paysage désolé de Dimmuborgir
Comme je le disais juste au-dessus, Dimmuborgir est le nom donné à une zone atteinte par une coulée de lave qui aurait eu lieu il y a 2 500 ans suite à une éruption du Hverfjall (je vous parlerai de lui un peu plus tard 😉). Vous allez me dire :
Ok, un nouveau champ de lave, mais qu’est-ce qu’il a de si particulier celui-ci ?
Et bien vous aurez raison, car si on l’appelle « château noir » (traduction de Dimmuborgir en islandais), ce n’est pas pour rien. En arrivant sur le site, ce qui saute aux yeux, se sont l’étrangeté des formations rocheuses. Elles représentent des pics pouvant s’apparenter à des tours.
Reprenons, lorsqu’un volcan entre en éruption, il est possible qu’il dégage une coulée de lave incandescente. Dans le cas du Hverfjall, la coulée s’est déversée sur un terrain marécageux. Je vous rappelle que nous sommes sur les bords du lac Mývatn. Et encore une fois, il se produit une réaction des plus logiques : au contact de la lave, l’eau se réchauffe et se transforme en vapeur. Le problème c’est que la couche de lave est devenue hermétique, c’est alors que la pression monte, pousse la lave à la surface et forme des colonnes pour que la vapeur puisse s’échapper. Avec les années, la coulée de lave s’est effritée et s’est érodée, mais les colonnes, elles, sont restées. Je vous mets un petit schéma, ce sera plus simple :
Ces formations étranges ont entretenus les légendes au fil des années : porte des enfers, résidence pour les ogres … Au final ce champ de lave est étonnant et offre une superbe vue sur son créateur : le Hverfjall.
La torride grotte Grotagja
Non loin du champ de lave, dans un terrain agricole privé, se trouve la grotte Grotagja. Malgré qu’elle soit assez éloignée de la route, et très peu balisée, vous trouverez un parking sur place pour pouvoir vous garer. Tel qu’évoqué, ce spot est sur un terrain privé, je vous fais confiance : il faut respecter les lieux et les indications sur les panneaux.
Les plus « sériephile » d’entre vous l’auront sans doute reconnue, il s’agit de la grotte où a été tournée les premiers ébats entre Jon Snow et Ygrid dans Game of Thrones. Mais ne pensez pas refaire cette scène avec votre moitié : la baignade est interdite. Pourtant, ce n’est pas la tentation qui manque puisque l’eau est issue d’une source chaude qui, même en plein avril, aurait fait le plus grand bien.
Par contre, pas de cascade et Grotagja est bien plus petite qu’il n’y parait. Juste le temps de descendre dans le gouffre, de marcher difficilement sur les rochers en vous baissant et vous aurez terminé votre visite. Ne vous méprenez pas, la visite est magique, mais l’eau occupe la quasi-totalité de la grotte, donc vous ne pourrez pas beaucoup l’explorer.
Le souffre à la source : Hverir
Nous changeons un peu d’ambiance : il nous paraissait impossible de passer quelques jours dans la zone de Mývatn sans visiter un site géothermique. Nous avons dans un premier temps pris la route pour aller à la rencontre du Krafla, un volcan où loge la coulée de lave Leirhnjukur qui comporte de jolie fumerolles et des marmites d’eau bouillonnante. Malheureusement, avec la neige qui était tombée les jours précédents, tous les accès étaient bouchés et nous avons dû rebrousser chemin … Qu’à cela ne tienne ! Nous nous sommes rabattus sur Hverir.
Ce site géothermique est impressionnant puisqu’il vous permet d’aller à la rencontre de phénomènes que nous ne connaissons absolument pas en France ! Mais qu’est ce qui se passe sous nos pieds à cet endroit précis ?
Nous l’avons vu dans le premier article, l’Islande est située entre les plaques tectoniques américaine et eurasienne. Le site de Hverir se trouve pile poil sur cette faille et, ici, le magma est très proche de la surface de la terre, moins de 3km plus exactement.
Lorsqu’il pleut ou qu’il neige, l’eau s’infiltre et rencontre rapidement le magma en fusion. Le liquide monte en pression et jailli à la surface sous forme de vapeur (les fumerolles) ou d’eau bouillante (les marmites). Cette eau ou cette vapeur sont alors chargées en hydrogène sulfuré, c’est ce qui donne une couleur jaune au site, et une odeur … assez désagréable d’œuf pourri.
Le petit point négatif auquel on ne peut pas grand-chose, c’est que la beauté de ce lieu réside dans les couleurs qu’il offre : du jaune au rouge, et la montagne Namafjall voisine à une couleur ocre qui donne à l’ensemble l’impression d’être sur Mars. Nous avons vu ce spectacle en arrivant à Mývatn, mais en une nuit, il est tombé 38 mm de neige, recouvrant l’ensemble du paysage … Tant pis, l’odeur était quand même là 😁.
Hverfjall : un monstre endormi
C’est impossible de passer à côté tant sa silhouette domine le paysage. Le cratère de Hverfjall fait partie de la chaîne de Krafla et est le créateur du champ de lave de Dimmuborgir. Ce qui est impressionnant, c’est que tout ce travail a été fait en une seule éruption, il y a environ 2 500 ans. Pour résumer, Hverfjall a littéralement explosé, formant un cratère de 200 mètres de profondeur et de 1 200 mètres de diamètre. Vous pouvez le voir depuis Google Maps, il forme un joli petit chapeau 😉.
Vous commencez à nous connaitre, un tel mastodonte juste à côté de notre lieu d’hébergement : il fallait que l’on grimpe ! Vous avez deux sentiers pour escalader le Hverfjall : un difficile et un facile.
Nous avons commencé par attaquer le sentier difficile, mais force est de constater que ce qui est « difficile » devient « impossible » avec la neige et le vent … Néanmoins, si vous partez en Islande pendant les beaux jours, le sentier se trouve sur le flan sud, du côté de Dimmuborgir.
Nous nous sommes donc rabattu sur le sentier facile, qui reste assez complexe puisque le sol est composé de cendres noires. Mêlées à la neige, vos pas ne seront pas très stables. Pour le trouver, il vous faudra vous diriger vers le flan ouest.
Une fois avoir atteint le sommet, c’est un véritable spectacle qui vous attend. Vous aurez une vue imprenable sur la zone de Mývatn et les différentes montagnes / volcans qui l’entoure. Si vous avez un peu de temps devant vous, vous pouvez faire le tour du cratère pour une petite balade de santé.
Conseil restauration
Je ne vais pas vous le cacher, en plein hiver, la zone de Mývatn est plutôt calme. Il faut dire que, comme je l’évoquais au début de cet article, le nord de l’île est relativement isolé dans les mois froids. Il y a peu de supermarchés, et la ville la plus proche, Reykjahlíð, ne compte que 200 habitants, pour vous dire.
Néanmoins, si vous voulez vous organisez un repas sympathique pour reprendre le plein de forces, je vous conseille Vogafjós Farm Resort. Alors, oui, avec un nom pareil, vous vous doutez qu’il s’agit d’une ferme qui a très bien joué l’explosion touristique en Islande. Mais pour autant, nous ressentons l’esprit authentique du lieu. La carte est très intéressante et surtout, vous aurez une vue imprenable sur le lac.
C’est ainsi que notre séjour à Mývatn prend fin. Cette région est beaucoup moins touristique que la côte Sud de l’île, elle est idéale pour la découverte des champs géothermiques, et les paysages sont plus hostiles. De quoi ressentir une irrésistible envie de rester loin de l’agitation, au calme où la nature se montre bien plus forte que nous.
Mais le temps file et nous voici sur la route pour rejoindre la deuxième plus grande ville du pays : Akureyri (bon, dans les chiffres la deuxième et la troisième plus grande ville sont des municipalités aux alentours de Reykjavik).
Quand on arrive en ville …
… On se prend une sacrée claque 😅. Non, sans blaguer, cela faisait maintenant 12 jours que nous étions relativement coupés de la vie urbaine et que nous étions plongés en pleine nature, au calme. Après, il faut relativiser, Akureyri c’est environ 19 000 habitants, équivalent à la ville se Saint-Lô en Normandie.
Les transferts
Nous avions 1h15 de trajet avant d’arriver à Akureyri, de quoi prendre la route sereinement et prendre notre temps. Nous avons, tout de même, trouvé un spot pour faire une petite pause pipi, je vous en parle juste après. Un point à avoir en tête tout de même : en arrivant dans la zone d’Akureyri, deux choix s’offrent à vous : prendre le tunnel Vaðlaheiða et payer un péage ou contourner sur la route Víkurskarð (cf. schéma ci-dessous)
Tout dépend de la période à laquelle vous voyagez. Si les conditions météo sont bonnes, la route dégagée et que vous avez du temps devant vous, je pense que la route Víkurskarð peut être un bon choix, surtout qu’elle vous permet de longer le Eyjafjörður. Mais dans notre cas … Il valait mieux jouer la sécurité …
Si vous choisissez le tunnel, il faut savoir qu’il n’y a aucun poste de péage. Pour vous acquitter du montant, il faut vous rendre sur le site tunnel.is et payer par carte la somme de 1 500 kr (environ 10,60 €) dans les 24h avant ou après avoir passé le tunnel.
Pause cascade
Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas parlé de cascade non ? Et bien nous en avons trouvé une sur notre trajet. Je n’ai pas l’impression qu’elle soit particulièrement recommandée dans les différents guide et, pour autant, je l’ai trouvé vraiment sublime. Il s’agit de la Goðafoss et sa particularité est qu’elle comporte deux chutes ! Le spectacle est plutôt impressionnant, vous avez également un pont qui vous permet de passer au-dessus de l’eau. Vraiment un stop sympathique, n’hésitez pas 😉.
Le logement
Nous avions prévu de passer 1 nuit à Akureyri. Pour être honnête avec vous, nous n’avions rien de spécial à voir dans cette ville, mais le trajet était bien trop long jusqu’à notre prochain spot. La ville d’Akureyri avait l’avantage d’être accessible sans difficulté pour passer une nuit sans encombre. Tout ça pour vous dire que nous n’avons pas été très regardants sur le logement, il nous fallait juste de quoi faire une petite lessive. Nous avons donc opté pour la Lónsá Guesthouse, une petite auberge de jeunesse qui ne paye pas de mine, avec plusieurs chambres à la file dans un couloir mais … Encore une fois, nous étions seuls, comme des rois 😁. Nous avions une chambre spacieuse, deux salles de douche commune à l’auberge, une cuisine et un salon partagés, de quoi se poser tranquillement pour reprendre la route le lendemain matin.
Akureyri en un coup d’oeil
Vous l’aurez compris, nous avons exploré Akureyri en très peu de temps pour deux raisons. La première est celle évoquée juste au-dessus, nous n’avions rien de prévu en visite, il faut dire que l’attraction principale est une station de ski. La deuxième raison était dû au contexte, je vous rappelle que nous sommes en pleine crise du COVID et, malheureusement, nombre d’établissement étaient fermés à cause de la pandémie. Nous avons simplement fait un tour dans le centre-ville.
Vous remarquerez, sans doute, les feux tricolores avec un cœur dessiné sur le feu rouge. Quel est le message ? Pour comprendre, il faut savoir que l’Islande a été vivement touchée par la crise des subprimes en 2008. On parle même de révolution islandaise pour qualifier les mouvements de contestation qui ont fait suite. Je ne vais pas rentrer dans un cours d’économie, mais pour faire simple, en 2007, à la veille de la crise, l’Islande connait une croissance sans précédent. Le tourisme se développe fortement, les banques privées sont optimistes et appliquent des stratégies de placement très risquées avec pour ligne directrice l’appât du gain. Mais voilà, ce qui arriva, personne ne l’avait vu venir. Les banques islandaises ne parvinrent plus à refinancer leurs dettes et la population islandaise subit de plein fouet la crise.
À Akureyri, la population plonge dans la morosité, et pour donner un peu de « baume au cœur« , la ville a entrepris de mettre en place ces feux dans le cadre de la campagne « Brostu Með Hjartanu » (litt. souriez avec votre cœur). L’histoire ne dit pas si cela a réglé tous les problèmes, j’en doute, mais aujourd’hui ce petit cœur donne un côté romantique à la ville ❤.
Si vous voulez vous poser un instant pour boire un café et vous réchauffer, je vous conseille le café Bláa Kannan, inratable avec son bâtiment bleu au toit rouge.
Il était temps pour nous de redécoller, une longue route nous attendait jusqu’aux fjords de l’ouest ! Je vous raconterai tout dans le prochain article !
@cwmtraff & @TinyTwine