Immersion parmi les tulipes à Amsterdam 🌷- 2/2
Mai 2018.
Continuons notre périple au travers d’Amsterdam et éloignons nous peu à peu du centre pour explorer la ceinture de canaux. Pour ceux qui n’auraient pas lu le premier article, vous pouvez cliquer ici !
Le Grachtengordel et le quartier Jordaan
Le quartier Jordaan
Lorsque vous vous promenez dans le Jordaan, vous croiserez de nombreuses petites boutiques de créateurs, des bars intimistes, des brasseries branchouilles, donnant à l’ensemble du quartier un côté un peu bobo hipster assez plaisant. C’est aussi ici que vous verrez un nombre incalculable de maisons flottantes. Si, aujourd’hui, ces maisons ont gagné un cachet indéniable, elles étaient à l’origine principalement occupées par des hippies. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l’immobilier s’envole aux Pays-Bas et, en parallèle, de nombreux bateaux-cargos sont mis en vente : Bingo ! Le bon plan était de détourner la législation en habitant sur l’eau. Aujourd’hui la logique est beaucoup moins avantageuse, les frais de maintenance de ces bateaux-maisons donnent un peu de fil à retorde à leurs occupants. Pour autant, leur charme reste indéniable !
Et au fait, si vous vous demandez ce que signifie « Grachtengordel » dans mon titre, il s’agit du nom donné à l’ensemble des trois principaux canaux : le Prinsengracht (canal du Prince), le Keizersgratch (canal de l’Empereur) et le Herengracht (canal des Seigneurs). Ceux-là même formant ce que je préfère nommer « la ceinture » 😉
Ann Frank Huis
Continuez votre balade le long du Prinsengracht, vous arriverez sur une place avec une église : la Westerkerk. Mais ce n’est pas ce bâtiment qui attise l’intérêt de tous ces touristes que vous verrez s‘agglutiner à cet endroit. Non, non, ils sont tous là pour pénétrer dans la célèbre Maison d’Ann Frank.
Pour être honnête, j’ai longtemps hésité, j’ai pesé le pour et le contre, et finalement, nous n’avons pas pris nos places … En fait j’avais peur d’être déçue car, certes, l’œuvre d’Ann Frank et le témoignage qu’elle nous a laissé est d’une valeur inestimable. Mais, pour autant, sa maison … J’avais peur de n’y voir qu’une maison sans grand intérêt. Et, surtout, c’est le tourisme autour de cette maison qui me laisse un goût amer … Je ne pense pas faire l’unanimité avec ces propos. En réalité, c’est une sorte de contribution financière pour entretenir le souvenir, mais … Non, trop c’est trop … Surtout pour un sujet aussi grave que le génocide juif … Si vous y êtes allé, je suis preneuse de votre expérience … ? Pour savoir si je dois regretter haha !
Magere Brug
Déambulez le long des canaux, profitez de cette zone de la ville, c’est la plus jolie. Mais attention à ne pas vous perdre, d’une rue à une autre, il est parfois difficile de se repérer tant elles se ressemblent. Vous croiserez de nombreux ponts, parfois à double levis, des maisons droites, d’autres penchées, avec leurs façades typiques dite « à goulot » et vous finirez sans doute par tomber sur le Magere Brug. Ce pont se situe non loin de l’Opéra National, au-dessus de l’Amstel. Il dénote par sa couleur blanche et son double levis. Petit conseil : venez le voir en journée, mais prenez également le temps d’y retourner le soir, lorsqu’il est illuminé.
Et si vous êtes dans le quartier pour la soirée, je vous suggère de passer la porte du De Biertuin de Prinsengracht. Il existe 2 bars sous cette enseigne dans la ville, mais celui qui longe le canal du Prince a la particularité d’avoir un salon fumeur particulièrement impressionnant. Un véritable saut en arrière dans le temps, vous vous retrouvez dans un véritable salon dandy des années 30-40 avec, en prime, un énorme bureau comme aurait pu posséder Freddy Heineken. Hormis le salon fumeur, le bar est très sympa, décoré avec goût ce qui lui confère une ambiance vraiment agréable pour siroter une petite bière (ou autre chose d’ailleurs !).
L’extérieur de la ceinture
On s’éloigne encore un petit peu et on quitte les canaux pour prendre un peu d’espace. Plus nous nous écartons du centre et plus les rues s’agrandissent, et les espaces verts se font plus nombreux.
D’ailleurs, il y a une chose qui m’a plutôt surprise à Amsterdam. On nous vend la ville comme celle du vélo, que c’est LE moyen de locomotion. Alors oui, certes, il y a plus de vélos que de voitures dans l’hyper-centre parce que … les rues sont tellement étroites qu’il semble difficile de circuler avec une voiture. Mais … sincèrement, j’ai vu plus de vélos sur le parking de la gare qu’en circulation. Pour dire, j’ai trouvé plus de cyclistes à Copenhague … Aller faire un tour sur mon article pour mieux comprendre.
I amsterdam
Vous connaissez sans doute les lettres I amsterdam ? Ce slogan s’est installé comme un véritable symbole marketing de la ville. La construction rassemblait des milliers de touristes sur la place du Rijksmuseum, et j’avoue, nous nous sommes pris au jeu. Mais ce temps est révolu ! Depuis décembre 2018, les lettres ont disparue. Pourquoi ? Selon la conseillère municipale, le symbole renvoyait à une idée d’individualisme alors que la ville se veut multiculturelle. Les lettres étaient également victimes de leur succès. Avec une troupe constante de touristes attendant leur tour, la situation était devenue ingérable. Mais consolez-vous, apparemment celles de l’aéroport sont encore présentes et les lettres feront des apparitions ponctuelles lors d’événements.
Le Vondelpark
Et justement, pour fuir cette foule, rien de mieux que de pénétrer dans le Vondelpark à 5 minutes à pied. Ce ne sont pas moins de 48 ha qui s’offrent à vous, avec tantôt des points d’eau, tantôt des endroits plus feuillus ou de vastes étendues d’herbe. Lorsque le soleil est au rendez-vous, le parc est un lieu prisé par beaucoup d’amstellodamois pour faire une pause entre 12h et 14h.
Foodhallen
Pour cette soirée, notre programme était tout trouvé ! Nous allions dîner au Foodhallen pour ensuite faire la nocturne du musée Van Gogh. Nous avions ouï-dire que tous les vendredis soirs, le musée organisait une nocturne sur fond de musique électro : What a good idea ?!
Donc, le Foodhallen dans un premier temps. Vous l’aurez compris, c’est un grand hall dédié à la restauration. A l’origine, ce bâtiment servait à entreposer les rames de tramway. Aujourd’hui il accueille toute sorte de food trucks pour une ambiance ultra street dans un immense hangar. Il y en a pour tous les goûts, pour les adeptes de la bonne viande, de la cuisine orientale, française, vegan, pour des sushis ou des tapas … Vous trouverez également un grand bar pour choisir vos boissons.
Pour ceux qui connaissaient, le concept ressemblait à Papiroen à Copenhague, mais en beaucoup moins … Authentique. Nous sentons à Foodhallen une organisation bien huilée, ce n’est pas n’importe quel food truck qui peut s’installer ici et quant au bar, il est clairement dicté par Heineken 😉 .
Une fois notre salade-chili vegan engloutie, nous voici donc en route vers le musée Van Gogh. Et là … Je crois que je peux le dire, ce fut le plus gros échec de programme de voyage de toute ma vie. Le musée ne vend PAS d’entrée sur place, AUCUNE ! Alors oui, j’avais vu sur le site internet que nous pouvions prendre des places en ligne et réserver nos entrées, mais je ne pensais pas que c’était la SEULE ET UNIQUE manière d’entrer … Alors, s’il vous plait, ne faites pas la même erreur que moi, prenez bien vos places en avance. Nous sommes donc restés devant le musée, comme 2 âmes en peine … 😥
A’DAM
Il reste une zone de la ville que nous n’avions pas encore explorée. Plus récente, la section au-dessus du lac IJ n’est pas forcément celle qui présente le plus grand intérêt. Pour autant, la ville y a fit construire la tour A’DAM avec, à son sommet, une balançoire à 100 mètres au-dessus du vide, Over the Edge : Plutôt cool non ? J’ai donc pris un billet combiné avec A’DAM Lookout, la plateforme d’observation au sommet, une balade en cruiser dans les canaux et enfin une entrée à la Heineken Experience. Dernière entrée 17h30, nous voici donc à 17h devant la tour, pensant que nous n’avions plus qu’à nous laisser guider.
Loin de moi l’idée de vous déconseiller fortement la tour A’DAM, le concept est cool, mais si je devais trouver une illustration du terme « piège à touristes » je pense que ce serait parfait … Donc oui, nous montons sur la plateforme d’observation, mais … Il faut payer pour accéder à la balançoire … Ah … Bon et bien tant pis, le prix était déjà élevé pour seulement monter au sommet de la tour (12,50 €) … aucune envie de dépenser davantage pour 2 minutes de balançoire (5€). Tant pis, nous redescendons pour monter dans le cruiser. Et là … RIEN, NADA, impossible de trouver la zone d’embarcation. A ce moment, nous comprenons que le billet combiné ne précisait pas qu’il n’était à aucun moment question de se faire guider entre les différentes attractions, que nenni. Alors tant pis pour le tour de péniche, mais … nous voyons doucement s’envoler le musée Heineken dont les portes ferment à … 17h30. A ce moment précis, je pense que j’ai perdu mon sang froid 🙂 . Désormais vous êtes prévenu, les billets en vente sur ce site : www.adamlookout.com ne vous dispensent pas d’organiser vous même vos visites et pourtant, les trois attractions doivent obligatoirement être effectuées dans la même journée. En résumé : fausse bonne idée, ça m’apprendra à chercher la facilité.
Heineken Experience
Vous commencez à me connaitre, nous n’avons pas laissé tomber et nous sommes allé nous pointer devant le musée Heineken le lendemain avec nos places. Nous avons pris notre bouille la plus mignonne possible et … même pas eu besoin d’insister que les guichetières nous laissaient déjà entrer 😉 AU TOP !
Déjà, un peu de contexte : Heineken, vous connaissez tous, c’est cette marque de bière, pas très bonne, il faut l’avouer. Mais le groupe Heineken concerne un périmètre beaucoup plus large que cette seule marque à l’étoile rouge. Ainsi, l’entreprise se place à la 2ème position sur le marché, devant Carlsberg (propriétaire des marques Kronenbourg et 1664). Aujourd’hui Heineken est propriétaire des marques Desperados, Affligem, Pelforth et j’en passe. Le développement de cette brasserie tient principalement à l’ambition d’Alfred Heineken, dit « Freddy », petit fils du fondateur.
Le bâtiment qui accueille le musée est une ancienne brasserie, aujourd’hui plus aucune bière n’est produite ici. La visite vaut le détour, et le propos tourne plus autour de la fabrication de la boisson plutôt que sur la famille, ce qui est plutôt plaisant (contrairement au musée Carlsberg à Copenhague). Et donc, pourquoi « expérience » ? Ça je vous laisse le découvrir 😉 Ce que je peux vous dire, c’est que vous ne sortirez pas du musée à jeun !
En dehors de la ville
Dernière étape, je vous propose de sortir totalement de la capitale néerlandaise pour s’immerger dans la campagne. Pour cela, nous avons loué une voiture pour la journée. Rendez-vous au garage à la première heure, on signe les papiers et hop, on décolle. Pour perdre le moins de temps possible, nous avons choisi d’emprunter les grands axes, donc rien de dingue concernant les paysages sur la route.
Note pratique : faites attention où vous vous garez à Amsterdam. Si en France les places réservées aux véhicules électriques sont encore anecdotiques, à Amsterdam, il y en a beaucoup. Et ce que vous pouvez prendre pour un parcmètre est en réalité une borne de recharge 😉
Keukenhof
Je vous l’ai dit précédemment, pour moi, il était inconcevable de venir aux Pays-Bas sans voir une seule tulipe. Mais la fleur connait une courte période de floraison et cette dernière a lieu en avril. En organisant notre séjour pour mi-mai, nous n’avions qu’une seule chance de voir des tulipes : le Jardin de Keukenhof dans la ville de Lisse. Une visite dans ce parc vous donne l’assurance d’en prendre plein les yeux : des tulipes de toutes les couleurs, des plus classiques aux plus originales. Réservez votre après-midi pour voir la totalité du jardin, mais vous pouvez en parcourir une bonne partie en 4 heures. Le seul bémol, le comportement insupportable de certain(e) voulant absolument se prendre en photo devant TOUS les parterres de fleurs pour poster la plus jolie photo sur leurs réseaux sociaux (elles sont prêtes à se battre, je vous jure !). Un conseil : essayer de les ignorer, vous passerez un bien meilleur moment.
Keukenhof est, certes, vraiment impressionnant mais si vous avez l’occasion de venir aux Pays-Bas un peu plus tôt en saison, je pense que vous gagnerez à emprunter les petites routes qui mènent à Lisse pour y voir les champs. Les fleurs dans leur environnement naturel vaudront toutes les compositions de parterres, aussi jolis soient ils.
Le Zaanse Schans
Et les voici enfin ! Je vous le disais en introduction, les moulins me fascinent. Tout autant que les tulipes, je ne voulais pas repartir des Pays-Bas sans en avoir vu ! Les plus impressionnants sont ceux du site Kinderdijk. Mais si vous prenez votre carte, vous vous rendrez vite compte qu’ils sont loin, très loin d’Amsterdam. Il faudrait limite prendre une location d’1 nuit sur Rotterdam pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur.
De notre côté, comme nous n’avions que 4 jours de séjour, nous avons préféré être raisonnable et avons choisi de visiter les moulins du Zaanse Schans. L’avantage est qu’ils sont situés à 20 minutes en voiture de la capitale. Vous vous en doutez, la proximité d’Amsterdam fait que nous sentons que tout y a été fait pour les touristes, le site perd un peu de son authenticité, mais on s’en fiche, il y a des moulins ! Pour entrer dans le site, vous devrez obtenir un billet au prix de 15 €.
Première étape, je vous propose de faire une halte à la boutique Henri Wilig. Même si vous n’aimez pas le fromage, l’ambiance de cette boutique ne peut que vous charmer. Et puis c’est aussi LE souvenir à ramener pour vos proches : des goudas à toutes les saveurs ! Pesto, piment, truffe, et même coco, il y en a vraiment pour toutes les envies.
Puis vous serez libre de déambuler dans le village et de parcourir le sentier longeant les moulins. Certain sont visitables, mais l’entrée est payante. D’autres accueillent des boutiques de souvenir. Prenez le temps d’apprécier le moment et d’observer ces géants aux grands bras au bord de l’eau.
Et si on parlait bouffe ?
Cela peut paraître surprenant, mais Amsterdam connait une importante communauté thaïlandaise. Et pourtant, cela semble plutôt logique, étant donné que le Siam (ancienne Thaïlande) est une ancienne colonie hollandaise. Ce sont donc un nombre incalculable de restaurants Thaï qui se présentent dans le centre-ville.
Nous avons testé le Jasmine Thaï Cuisine à côté du quartier rouge, et c’était tout simplement divin ! J’ai choisi du riz parfumé au jasmin avec des morceaux d’ananas, des crevettes et des noix de cajou, le tout servi dans un ananas creusé. Pour mon acolyte ce fut des morceaux de bœuf avec une sauce au curry rouge, de l’oignon et des poivrons. C’est bon ? J’ai réussi à vous donner faim ?
Autre surprise culinaire à Amsterdam : le fat ! Vous n’imaginez pas le nombre de vitrines où sont exposés les muffins au chocolat avec supplément de chantilly surmontés d’un biscuit Oreo, ou encore les crêpes fourrées au Nutella avec nappage double chocolat, Smarties et Kinder Bueno … C’est une véritable overdose de calories tellement écœurant que ça nous donne presque envie de défier notre estomac : est-ce que tu es capable de survire à ça ?
Deux petites parenthèses avant de vous quitter
Street art
Si vous aimez le street art et que, comme moi, vous avez vu passer sur Pinterest ou Instagram des photos de cette fabuleuse rue aux pavés colorés à Amsterdam, je vous arrête de suite. Cette rue n’existe malheureusement plus, tout du moins, elle a perdu ses couleurs. Son petit nom, Wijdesteeg, et vous pouvez vérifier par vous même sur Maps, l’ensemble des graphs qui décoraient mur et sol ont totalement disparus. Ce changement est d’autant plus étrange que l’autorisation des graffitis est une composante du côté « libertin » d’Amsterdam. Le gouvernement autorise l’expression artistique de rue dans certain lieux délimités. Alors est-ce que le nettoyage est une façon de tout effacer pour recommencer ? Ou bien est-ce un volt-face du gouvernement ? Une conséquence des réseaux sociaux : cette rue était devenue trop « instagramable » pour les habitants ? Ou encore, est-ce que la légalisation des graffs est finalement contraire au principe même du graffeur et de l’adrénaline qu’il recherche en jouant avec l’illégalité … A méditer.
Le triple X
Ce point est davantage pour ceux qui ont déjà passé quelques jours à Amsterdam. Vous ne pouvez pas passer à côté : le triple X est partout ! Sur le drapeau, les statues, sur le mobilier urbain, les potelets, et quand vous entrez dans une boutique de souvenirs, il vous saute littéralement aux yeux ! Mais, qu’est-ce que c’est ?!
Source : Amsterdam for visitors
Tout le monde y va de sa propre théorie : Certain disent que c’est une référence au sexe et au cinéma X, peu probable. D’autre évoque les trois dangers de la ville : l’incendie, l’inondation et la peste. Oui, mais aucune source historique ne l’a confirmé.
Non, ces trois croix font référence au blason du chevalier Jan Persijn, seigneur d’Amsterdam au XIIIème siècle, qui lui-même fait référence à la croix de Saint André. Pour vous la faire courte, André était un des apôtres de Jesus Christ, et accessoirement, un pêcheur aguerri. Il fut crucifié peu de temps après son mentor en voulant diffuser le christianisme en Grèce. Sa croix était en forme de X, et ce symbole fût repris par les hollandais qui y retrouvaient un lien avec l’importante activité de pêche dans la capitale.
Je ne vous ai pas perdu ? 😋 Allez, cette fois-ci je vous laisse, et on se retrouve pour une prochaine destination.
Fiche pratique :
Monnaie : l’euro (€)
Coût moyen d’un repas au restaurant : 15 € (contre 12 € en France) → effet capitale non négligeable.
Langue : néerlandais
Quelques mots utiles qui font toujours plaisir :
- Bonjour : Hallo
- Au-revoir : Tot ziens
- S’il vous plait : Alstublieft
- Merci : Dank u
Heure : Idem par rapport à la France
Ils appliquent également le changement d’heure (hiver/été).
Météo :
- Décembre, janvier, février : entre 1 et 9°c
- Mars, avril, mai / octobre, novembre : entre 4 et 19°c
- Juin, juillet, août, septembre : entre 13 et 24°c
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