L’extraordinaire Japon 🎏 – Partie 2 : Tokyo, entre Sumida et Tsukiji
Juillet – Août 2015.
Après 3 jours passés à Kyoto (voir l’article), nous voici en route pour Tokyo. Nous sommes le 25 juillet 2015, et nous savons très bien pourquoi il nous fallait impérativement rejoindre Tokyo ce jour-là : le feu d’artifice de la rivière Sumida. Mais avant de vous parler de cet événement, parlons un peu de Tokyo. Vous le savez tous, c’est la capitale du Japon, et je ne vous apprendrais rien en vous disant qu’en occident il y a un réel engouement envers la culture japonaise. Depuis les années 1970 et l’arrivée des dessins-animés sur nos télés (Goldorak, Candy et consort) en passant par les jeux vidéos avec Nintendo et son Mario, et aujourd’hui encore avec les films d’animation de Miyazaki, les Pokémons et les mangas, c’est toute une partie de la population qui a grandis avec ces personnages de culture pop japonaise. Maintenant que ces enfants ont atteint l’âge adulte, nous ressentons l’attirance envers ce pays, à l’autre bout du globe, qui fascine par son contraste. Pour faire simple, le Japon, nous l’aimons autant qu’il nous intrigue et pour plonger dans cet univers, quoi de mieux que d’arpenter les arrondissements de Tokyo ?
Les transports
Pas besoin de trop m’étaler dans cette partie tant les liaisons dans la capitale japonaise sont simples.
Vous l’aurez compris, Tokyo n’était pas notre point de départ. Nous avons donc emprunté le Shinkansen pour effectuer le trajet Kyoto – Tokyo. En fonctionnant ainsi, vous arriverez directement à la gare de Tokyo dans le quartier central de Chiyoda. A partir de ce moment il ne vous reste plus qu’à rejoindre la station Otemachi et de trouver la ligne de métro vous emmenant jusqu’à votre logement … Et rien de plus 😉
Si Tokyo est votre ville d’arrivée, ce n’est pas beaucoup plus compliqué. L’aéroport de Narita est desservi par trois typologies de ligne : la Keisei Main Line, la plus économique, le Skyliner, plus rapide et enfin le JR. Ce dernier est très avantageux si, et seulement si, vous avez opté pour le JR Rail Pass. Cette carte abonnement existe en 7, 14 et 21 jours et permet de bénéficier de réductions sur les lignes de train JR. Pour autant, si comme nous, vous avez prévu de rester majoritairement dans la capitale, le rapport qualité/prix est discutable. En effet, le coût pour 7 jours s’élève à 29 000 ¥ soit environ 227 €. A vous de voir !
Néanmoins, pour les trajets « intra-muros » je vous conseille fortement de vous munir de la Suica Card. Identique à la carte Oyster à Londres, ou Navigo à Paris, elle permet d’être rechargée et de passer rapidement dans les portiques accédant aux quais : un gain de temps considérable.
Le logement
Les hôtels étant assez onéreux, nous avons opté pour une petite auberge excentrée dans le quartier d’Arakawa, juste à côté de la rivière Sumida : Le Meigetsu.
Très bien situé, à 7 minutes à pied de la station de métro de Minami-Senju, le Meigetsu permet de relier facilement les quartiers bruyants tout en passant des nuits au calme. Les chambres sont petites, soit en lit simple, double ou en lits superposés, tout juste la place d’y rentrer votre valise, mais … Ça suffit non ? 😉 Deux salles de bains commune et deux WC commun. Il y a également une laverie avec une machine à laver à jeton (je ne me souviens plus du prix, mais c’est vraiment dérisoire). Vous avez également des appareils de cuisson pour vous préparer un morceau à avaler et une salle à manger pour discuter avec les Japonais de passage. Si l’ensemble peut vous sembler un poil sommaire, tout est d’une propreté irréprochable et le personnel est adorable. Et pour moi, c’est le principal, le reste ce n’est que du superflu. Attention tout de même à bien quitter vos chaussures dès votre arrivée et les disposer dans les casiers prévus à cet effet !
Programme en 1 coup d’œil :
- J1 – 25 juillet : Arrivée à Tokyo à 14h30. Prise de marques dans le quartier Asakusa et au temple Senso-ji. Recherche d’un point de vue pour observer le feu d’artifice et soirée dans les rues de Taitō.
- J2 – 26 juillet : immersion dans le quartier électronique Akihabara et visite du sanctuaire Kanda Myojin. Dîner au Asakusa Umaimon Aduma pour savourer de véritables sashimi. Fin de soirée entre Senso-ji et le Don Quijote d’Asakusa.
- J3 – 27 juillet : Marché aux poissons de Tsukiji à la première heure, portes closes au Musée de la Publicité (fermé le lundi 😅), détour par le jardin Hamarikyu. Repérage shopping à Shibuya et Harajuku, soirée à Odaiba.
- J4 – 28 juillet : Tentative échouée de visiter le sanctuaire Nikkō Tōshō-gū, escalade dans la montagne aux singes et soirée dans les salles d’arcade à Akihabara.
- J5 – 29 juillet : Palais impérial de Tokyo, pause dans un bar à chats à Shinjuku.
- J6 – 30 juillet : En route pour les 5 lacs pour tenter de voir le mont Fuji.
- J7 – 31 juillet : Parc Ueno puis direction la rue des chats : Yanaka-Ginza. Tour de Tokyo et déambulation à Roppongi. On prend de la hauteur sur Roppongi Hills pour voir les lumières de la ville.
- J8 – 1er août : Direction Mitaka pour découvrir le musée Ghibli. Puis retour à Tokyo pour visiter le centre commercial Nakano Broadway à Akihabara.
- J9 – 2 août : Visite du Meiji-jingū dans le parc Yoyogi, changement d’ambiance dans la Takeshita-dori, puis, retour dans le parc pour voir le puits de Kiyomasa. Soirée sur un autre point de vue : la mairie de Tokyo.
- J10 – 3 août : A la recherche du Gotoku-ji, puis retour sur le marché d’Asakusa, sur la rue Nakamise. Dîner à Akihabara, dans un kaiten-zushi, et moment du curiosité dans un Pachinko
- J11 – 4 août : Nostalgie dans un sanctuaire shinto près de Minami-senju.
Départ aéroport international de Narita (21h40) / arrivée le 5 août (9h50 heure locale) aéroport Paris-Charles De Gaulle.
C’est parti ! Je pense diviser ce séjour en 3 parties :
- Asakusa, Tsukiji, Shibuya, Shinjuku, Roppongi : L’effervescence [l’article que vous lisez actuellement]
- Akihabara, Harajuku et Odaiba : Au cœur de la culture pop → ici
- Palais impérial, Ueno, Yoyogi, Nikkō, les cinq lacs et le Musée Ghibli : Verdure et fraîcheur → ici
Asakusa : le feu d’artifice de la rivière Sumida (et dans tout le quartier)
Comme je vous le disais, nous sommes arrivés à Tokyo le jour du feu d’artifice. Le Hanabi (feu d’artifice en japonais) tient son origine de la période Edo. Nous pouvons trouver plusieurs justifications, mais la principale est simplement que les Japonais sont friands de ce type de spectacle. Pour l’observer vous pouvez soit, réserver votre place à partir de 7 heures du matin le long de la rivière Sumida, ou bien, si vous n’avez pas prévu d’attendre pendant une journée entière, essayer de vous percher au temple d’Asakusa. La place du temple accueille d’ailleurs de nombreux stands de nourriture pour grignoter en attendant les premiers coups de feux.
Personnellement je vous conseille de bouger, le feu est tiré de 2 endroits différents ce qui déclenche une course au meilleur point de vue à chaque feu lancé. En résumé, c’est toute une partie de la population tokyoïte qui courent dans tous les sens dans les rues du quartier en criant « Kagiya » et « Tamaya » ! (les noms des principaux fabricants de feux d’artifice). L’expérience est vraiment folle, qui plus est lorsque l’on découvre la ville : nous nous sommes retrouvés totalement happés par la foule en délire, dans des lieux totalement inconnus, en assistant à un événement dont la signification nous échappe encore. En deux mots : c’était D.I.N.G.U.E.
Le temple Sensō-ji
Lors de votre voyage au Japon, vous verrez un nombre incalculable de temples et de sanctuaires. Il y en a à tous les coins de rues, plus modestes, totalement grandioses, riches, colorés … A la fin de votre séjour vous ne saurez même plus distinguer leurs différences. Et pourtant, s’il y a un temple qui m’a particulièrement marqué, c’est Senso-ji.
Senso-ji est le plus vieux temple de Tokyo et je le trouve impressionnant de détails. Chaque élément est travaillé avec finesse et les différents bâtiments qui le composent traduisent une véritable harmonie satisfaisante. Pour y accéder, il faut passer sous la porte du tonnerre (Kaminarimon) puis traverser la Nakamise-dori. A ce stade, prenez le temps de regarder les boutiques : kimono, fabricant de zooris (chaussures traditionnelles), ombrelle et éventail … C’est une véritable mine d’or pour les idées de souvenirs.
Vous arriverez ensuite au niveau d’une deuxième porte, Hozomon, marquant ainsi l’entrée dans le complexe religieux. A ce stade, je vous laisse apprécier les constructions et notamment la pagode. Cette dernière est particulièrement impressionnante la nuit tombée, lorsque les éclairages donnent le sentiment qu’elle fend le ciel avec ses 5 étages.
Un petit creux ?
Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus familiers avec la cuisine japonaise. Composée en grande majorité de riz, de soja et de produits de la mer, ce sont des plats qui me plaisent tout particulièrement. Les Japonais prennent rarement de petits-déjeuners et, il faut l’avouer, ne sont pas très fort sur les desserts. Mais leurs plats sont particulièrement divin.
Je ne sais pas vous, mais moi, je pourrais me nourrir exclusivement de sushis si mon métabolisme me l’autorisait. Et, bien entendu, je ne me voyais pas venir au Japon sans me faire un restaurant de sushis. Alors, oubliez les Sushi Shop et autre Planet Sushi, et même le meilleur des buffets jap’ dans lequel vous auriez pu manger. Vous allez redécouvrir les sushis !
Aller au restaurant à Tokyo est relativement aisé. Beaucoup proposent des cartes traduites en anglais, et la quasi-totalité présentent leurs plats en vitrine à l’aide d’une reproduction en cire. C’est extrêmement pratique pour identifier les menus et définir ceux qui pourraient convenir, notamment si vous avez un régime spécifique.
Dans une rue perpendiculaire à la Nakamise-Dori, passez la porte du Asakusa Umaimon Aduma, asseyez-vous sur les coussins en jonc de mer et glissez-vous sous les tables basses. Choisissez votre menu. Les poissons sortent tout droit de Tsukiji, le marché aux poissons de Tokyo. Munissez-vous de vos baguettes et, sentez le poisson cru fondre littéralement dans votre bouche. Pour moi ce fut une soupe Miso avec un assortiment de sashimi, pour un de mes acolytes, bol de riz, poulpe et crevette.
Le marché Tsukiji
Comme je le disais précédemment, le poisson est à la base de nombreux plats japonais. La raison est évidente : le Japon est une île et, par conséquent, la pêche est un pendant conséquent de son économie. Pour le meilleur, comme pour le pire (NDLR : reprise de la pêche commerciale de la baleine en décembre 2018). Mais nous ne sommes pas ici pour parler drama.
Pour se procurer le meilleur poisson, les restaurateurs, grands-parents, cuisinières du dimanche ou jeunes cadres dynamiques viennent acheter leurs poissons au marché Tsukiji. Véritable Rungis du poisson, il faut se lever tôt pour assister aux allées et venues des chariots élévateurs qui gravitent aux 4 coins du hangar à une allure folle. Tout est en effervescence, un brouhaha monumental et une odeur … de contexte 😉 .
Arpentez les nombreuses allées et prenez le temps de regarder les artisans travailler leurs produits. En plein été, pour conserver les chairs aux frais, les travailleurs se munissent d’énormes pinces pour déposer des cubes de glaces dans les étals.
Shibuya
Même les plus néophytes connaissent ce quartier emblématique !
Heeu … Non Charlotte, jamais entendu parler …
C’est mieux maintenant ? 🙂 Oui Shibuya est le quartier qui accueille le fameux passage piéton diagonal que vous avez pu voir dans de nombreuses photos et films (dont Lost in Translation avec Bill Murray et Scarlett Johansson). Ambiance :
Désolée pour la qualité de la prise de vue, mais je voulais vous immerger, ne serait-ce qu’auditivement, dans l’atmosphère de ce quartier.
Hatchiko
Le triple passage piéton permet de rejoindre la gare de Shibuya. Celle-ci est le témoin d’une des histoires les plus populaires du Japon, le chien Hatchiko. Je pense que beaucoup d’entre vous en ont entendu parler, mais je me sens obligée de vous en toucher 2 mots.
Nous sommes en 1924, Ueno Hidesaburō, un professeur de l’université de Tokyo devient l’heureux propriétaire d’un Akita-Inu, un chien de race à la queue en tir-bouchon et au pelage soyeux. Tous les jours, le professeur se rend à la gare de Shibuya avec son chien pour rejoindre son lieu de travail. Hatchiko retourne au domicile, et revient devant la gare à l’heure précise de l’arrivée de son maître. Ce petit manège dura 1 an. En 1925, Ueno Hidesaburō meurt tragiquement d’une hémorragie intra-cérébrale sur son lieu de travail. Hatchiko reviendra le soir même pour attendre son maître, en vain. Et il continua de l’attendre, tous les jours qui suivirent, jusqu’à sa mort en 1935.
Depuis, Hatchiko est devenu un symbole de loyauté pour les Japonais et à travers le monde. Pour lui rendre hommage, une petite statue trône sur la place de la gare, à l’endroit où le chien attendait son maître. Cet édifice est aujourd’hui une véritable attraction, et si vous voulez vous prendre en photo devant, il va vous falloir beaucoup de patience.
Shopping center
Donc, Shibuya c’est un passage piéton, un chien fidèle et, surtout, un nombre incalculable de boutiques. C’est le quartier shopping par excellence. Vous trouverez des tours d’immeubles interminables avec, à tous les étages, des magasins pour refaire votre garde-robe à la mode nippone. Si certaine boutique, comme la très célèbre enseigne Uniqlo, sont plutôt soft et reflète bien le style japonais classique, d’autres sont directement inspirées de style beaucoup plus excentrique comme les lolitas ou les décoras : je vous laisse choisir ! Juste, un petit point important, si vous voulez acheter des vêtements au Japon, attention aux tailles. Les standards ne sont pas les mêmes que chez nous. Sans tomber dans le stéréotype, les japonaises (je parle de mon expérience, désolée les garçons) sont plus petites et plus fines que nous. A titre d’exemple, en France je porte un 34, au Japon j’ai acheté des vêtements en 38.
Shinjuku
Autre quartier commercial, Shinjuku est en quelque sorte le centre névralgique où se concentre les bars, les lieux de sorties et de loisir. Personnellement je n’ai pas particulièrement trouvé de charme à ce quartier, mais c’est un point de vue totalement subjectif. Ce qui est plaisant c’est de lever les yeux et de voir les gratte-ciels à perte de vue avec des enseignes de toutes les couleurs, et parfois même, un Godzilla.
Neko Café
La raison de notre venue dans le quartier Shinjuku était précise : nous voulions vivre l’expérience bar à chats. Aujourd’hui, il y a beaucoup moins d’engouement pour ces lieux, mais en 2015, il y en avait encore très peu en Europe, et ils représentaient cette « folie« japonaise des lieux hors du commun. Nous voici donc à la recherche du Cat Cafe Calico.
A Tokyo il n’est pas rare de voir s’empiler dans des immeubles plusieurs commerces qui n’ont strictement rien à voir. C’est le cas ici où le bar à chat se situe au 6ème étage d’un immeuble qui accueille également une banque, un restaurant et une salle d’arcade.
Nous passons la porte du Neko café (neko = chat en japonais). Pour profiter des boules de poils pendant 1 heure, il vous faut payer une entrée à 1 000 ¥ soit 8 €, le personnel vous donne un badge et direction les casiers pour déposer vos chaussures.
A partir du moment où vous entrez dans la salle où se trouvent les chats, il vous ait demandé d’avoir un comportement le plus calme possible pour ne pas les effrayer : pas de cris, pas de gestes trop brusques. Descendez au 5ème étage par l’escalier intérieur et vous vous retrouvez dans un véritable salon de thé. Vous pouvez commander des boissons et des friandises pour donner aux chats.
Qu’on se le dise, les bars à chats, c’est le lieu pour pécho ! Tous les couples s’y retrouve pour partager un moment de tendresse à deux avec les ronronnements d’une vingtaine de matous 🙂 . Mais c’est aussi un lieu parfait pour une pause pendant une journée de travail pour évacuer un peu la pression.
Une heure, c’est le temps qu’il faut pour voir tous les chats, se familiariser avec eux et se faire des « préférés« . Au-delà … Je pense que le temps peut paraître long, il n’y a quand même pas grand-chose à faire 😉 .
Les tours jumelles
L’hôtel de ville de Tokyo se situe à Shinjuku, dans un double immeuble. Le bâtiment n’a pas très grand intérêt si ce n’est l’observatoire qu’il accueille aux 45ème et derniers étages de ses deux tours. Vous pouvez y faire un tour pour voir un magnifique panorama sur la ville. Nous avons choisi d’y aller de nuit pour profiter des lumières mais, il parait qu’il est possible d’y voir le mont Fuji par temps clair !
Roppongi
Au cœur de la capitale, Roppongi est le quartier le plus occidental de Tokyo. En pleine journée, ce sont les boutiques de luxe qui s’alignent les unes à côté des autres. Voitures, vêtements, alimentations … Tout s’achètent à prix d’or. C’est également le lieu où se situe la plupart des ambassades, il présente des codes qui parlent aux expatriés ce qui en fait un quartier plutôt déconnecté de l’ensemble de Tokyo. Encore une fois, ce n’est pas ce type d’ambiance qui m’a séduite, mais il faut savoir apprécier chaque recoin d’une ville 😊 .
Roppongi est également le quartier qui, la nuit tombée, accueille une tout autre clientèle : celle des adeptes des clubs en tous genres. En résumé, strass et paillettes sont de mise, un peu comme … Paris ? Et d’ailleurs, cerise sur le gâteau, c’est justement dans ce quartier que se trouve la jumelle rouge et blanche de la Tour Eiffel.
La Tour de Tokyo est néanmoins plus haute, 7,6 m de plus, exactement. Elle fut construite entre 1957 et 1958, pendant une période où le Japon cherchait à se reconstruire suite à la Seconde Guerre mondiale. La construction de cette tour est une sorte de pied de nez au monde occidental : plus haute et plus légère pour résister aux séismes. Mais à quoi sert-elle ? Contrairement à la Tour Eiffel qui devait être éphémère et dont la construction était purement esthétique, la Tour de Tokyo a été construite pour accueillir des antennes de télévision et de radio.
Roppongi Hills
Au cœur du quartier se trouve le complexe Roppongi Hills. La tour Mori est le bâtiment principal avec ses 54 étages. On y trouve de tout, du musée d’art aux bureaux d’entreprises en passant par un restaurant. Sur son parvis vous retrouverez surement des expositions éphémères (pour nous ce fut une invasion de chat Doraemon, très célèbre au Japon) mais surtout, vous ferez la rencontre avec Maman.
Maman, vous la connaissez surement si vous avez déjà été au Tate Modern à Londres, ou encore au musée des beaux arts à Ottawa. Pour les autres, c’est cette araignée gigantesque qui, il faut l’avouer, ne rassure pas du tout. C’est la plasticienne Louise Bourgeois qui a imaginé cette œuvre. Pour elle c’est une véritable métaphore de sa propre mère : tisserande de métier, et protectrice (les araignées évitent la propagation des maladies portées par les moustiques).
Mais l’attraction la plus spectaculaire de Roppongi Hills se trouve au dernier étage. Je vous conseille de vous y rendre en fin de journée, pour pouvoir observer la ville dans son habillage de lumières. Pour accéder au Tokyo City View, il vous faudra acheter un pass à 1 500 ¥ soit environ 12 €. Pour le reste, je vous laisse profiter des photos, le spectacle se passe de mots.
Sur ces belles images, je vous propose de continuer l’exploration de la capitale du pays du soleil levant dans un deuxième article : ici.
Je vous parlerai des aspects de la ville qui nourrissent nos stéréotypes, au cœur de la culture populaire japonaise.
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