Lâextraordinaire Japon đ â Partie 3 : Tokyo, kawaii ou otaku ?
Juillet – AoĂ»t 2015
Nous voici dans le troisiĂšme article sur le Japon (Kyoto c’est par ici), et le deuxiĂšme focalisĂ© sur la capitale, Tokyo. PrĂ©cĂ©demment, nous nous sommes concentrĂ©s sur les lieux incontournables, les plus connus des touristes. Cette fois-ci je vous propose de parler de la culture populaire et l’excentricitĂ© qui caractĂ©rise la population. Petit recap’ :
- Asakusa, Tsukiji, Shibuya, Shinjuku, Roppongi : L’effervescence â ici
- Akihabara, Harajuku et Odaiba : Au cĆur de la culture pop [lâarticle que vous lisez actuellement]
- Palais impĂ©rial, Ueno, Yoyogi, NikkĆ, les cinq lacs et le MusĂ©e Ghibli : Verdure et fraĂźcheur â ici
Pour voir l’intĂ©gralitĂ© de notre programme Ă Tokyo, tout est dĂ©taillĂ© dans le premier article .
Vous vous y attendez sĂ»rement, je vais parler d’Akihabara (Akiba pour les intimes đ) dans cet article. Mais pour Ă©viter de tomber dans le clichĂ© et surtout pour montrer que la culture pop japonaise ne se rĂ©sume pas dans un seul quartier, je ne vais pas commencer par ce point, mais plutĂŽt par ..
Don Quijote
Je vous vois déjà venir :
N’importe quoi, Don Quichotte, c’est quoi ce dĂ©lire, on n’est pas en Espagne
Pas de panique ! Don Quijote est le nom d’un centre commercial prĂ©sent sur tout l’archipel. A Tokyo c’est une vĂ©ritable institution et leur enseigne avec un pingouin est devenu un symbole. Mais symbole de quoi ? Du WTF ! Passer les portes automatiques d’un Don Quijote c’est pĂ©nĂ©trer dans un autre monde ou tous les principes d’organisation sont remis en cause. Il y en a partout et de tout ! Des montagnes entiĂšres de nourriture pour animaux, aux masques pour se dĂ©guiser en passant par des objets dont nous cherchons encore l’utilitĂ©. Vous connaissez ces vidĂ©os d’unboxing spĂ©cial Japon ? Et bien il y a de grandes chances que vous trouviez tous ces objets dans un bĂątiment Don Quijote !
Pour moi, ces centres sont un reflet de l’excentricitĂ© des Japonais, mais aussi de leur ambiguĂŻtĂ©. C’est ce que nous allons voir tout au long de cet article, il existe un vĂ©ritable paradoxe Ă Tokyo entre la discipline et la tradition et la folie totalement dĂ©complexĂ©e.


Il y a 40 « Donki » dans la capitale. Nous, nous avons visitĂ© celui d’Asakusa, mais il est loin d’ĂȘtre le plus impressionnant. Certains s’Ă©talent sur 8 Ă©tages et sont ouverts 24 / 24 h (au cas oĂč vous auriez une furieuse envie de Kit Kat aux haricots rouge Ă 4 heures du matin đ ).
Un petit conseil : allez au Don Quijote juste avant votre départ pour dépenser vos derniers Yens. Vous trouverez toujours un souvenir rigolo à ramener à vos amis et sans vous ruiner.

Akihabara
Il est tout simplement impossible de parler de la culture jap sans parler d’Akihabara. De mĂȘme qu’il semble impensable de venir Ă Tokyo sans y faire un tour. Laissez-moi vous raconter un peu son histoire.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les Ă©tudiants s’installĂšrent dans le quartier en vendant des appareils Ă©lectriques en tout genre, qu’ils bricolaient grĂące aux restes de l’armĂ©e. Rapidement, Akihabara se fit une rĂ©putation et fut surnommĂ© « Eletric town » : les Japonais y allaient pour acquĂ©rir de l’Ă©lectromĂ©nager dans les annĂ©es 60, puis du matĂ©riel informatique dans les annĂ©es 80. Aujourd’hui, nous retrouvons toujours des petites boutiques de piĂšces dĂ©tachĂ©es mais, la majoritĂ© du quartier est dĂ©diĂ© aux mangas, aux animĂ©s et aux jeux vidĂ©os.
A tous les coins de rue vous retrouvez des maids cafĂ©s. Ce sont des bars / brasseries dont les serveuses sont essentiellement des jeunes filles et sont habillĂ©s comme des personnages de mangas ou en soubrette (ou selon un thĂšme dĂ©fini par l’Ă©tablissement). Vous l’aurez compris, la clientĂšle est quasi essentiellement masculine. On adhĂšre ou non, dans tous les cas, cela assure le spectacle !




Boutiques de figurines
Comme je vous le disais, Akihabara a mutĂ© et est passĂ© du quartier Ă©lectrique au quartier … Otaku.
Ca veut dire quoi « otaku » ?
En France nous pourrions appeler cela un « geek » mais ce terme est tellement utilisĂ© Ă tord et Ă travers qu’au final il reste assez flou. LittĂ©ralement « otaku » veut dire « monsieur chez soi » en gros, c’est quelqu’un qui a une prĂ©fĂ©rence pour les activitĂ©s d’intĂ©rieur comme la lecture (de manga principalement), regarder des sĂ©ries, jouer aux jeux vidĂ©os … Paradoxal pour un quartier, qui, par dĂ©finition est en dehors de « chez soi » … Et bien … Akihabara est le seul lieu extĂ©rieur dĂ©diĂ© aux gens d’intĂ©rieur. J’espĂšre avoir Ă©tĂ© claire đ

Le commerce qui fait fureur dans ce quartier est celui des cartes Ă jouer, des figurines et des produits dĂ©rivĂ©s autour des personnages de la culture populaire. Dans ces lieux, vous trouverez un nombre incalculable de casiers vitrĂ©s prĂ©sentant Ă l’intĂ©rieur des figurines de mangas, animĂ©s ou jeux vidĂ©os. Qu’elles soient en peluche, en rĂ©sine, sur des portes-clĂ©s ou sur des mugs, il y en a pour tous les goĂ»ts et il y a forcĂ©ment un personnage qui va vous parler. Personnellement, je ne joue pas aux jeux vidĂ©os, je ne suis pas trĂšs manga, mais je suis une grande fan de l’univers Ghibli, et bien j’ai trouvĂ© des milliards de Totoro.
Souvent les prix sont Ă©levĂ©s, mais je vous conseille tout de mĂȘme d’entrer dans ces boutiques rien que pour le plaisir des yeux.




Game centers
L’autre marqueur du quartier ce sont les game centers. Toujours pour plaire Ă cette population de otaku qui, au passage, ne sont pas essentiellement des jeunes (comme les prĂ©jugĂ©s pourraient nous laisser penser) â Contrairement Ă chez nous, en Europe, cet engouement pour les jeux vidĂ©os et les nouvelles technologies n’est pas majoritairement partagĂ© par des individus nĂ©s aprĂšs 1980. AprĂšs tout, mĂȘme si la premiĂšre console Atari est une invention amĂ©ricaine, la dĂ©mocratisation du gaming commença avec Nintendo, d’oĂč un attachement fort Ă cet univers. Il n’est donc pas rare de croiser des business men, sortant de leur journĂ©e de travail dans des game centers.

Alors, oĂč sont ces centres ? Qu’est-ce qu’on y trouve ? Est-ce que c’est rĂ©servĂ© aux gamers ?
Dans le quartier vous trouverez plusieurs tours SEGA, ce sont les salles de jeux les plus connues et celles qui sont les plus mainstream. Vous pouvez y pĂ©nĂ©trer sans ĂȘtre un fĂ©ru des jeux vidĂ©os et ne pas vous sentir mal Ă l’aise. Si, comme moi, vous ne connaissez pas trop cet univers, je vous conseille d’opter pour ces centres, vous pourrez vous imprĂ©gner de l’ambiance sans vous sentir totalement Ă cĂŽtĂ© de la plaque. Et pour cause, devinez ce que l’on trouve au rez-de-chaussĂ©e et aux premiers Ă©tages ? Des jeux de pince ! Oui, comme Ă la fĂȘte foraine, mais Ă la mode japonaise avec des objets Ă gagner qui n’ont parfois aucun sens. Plus vous monterez les Ă©tages, et plus les machines seront dĂ©diĂ©es Ă des jeux qui demandent de l’expĂ©rience et de l’entrainement. Mais n’hĂ©sitez pas Ă y faire un tour : ne dĂ©rangez pas les joueurs, mais vous pouvez les regarder jouer.

Manga : Love Live ! Personnage : Honoka KĆsaka


Dans les derniers Ă©tages, nous retrouvons les salles d’arcade pure et dure, avec des machines de retro gaming avec des joysticks et des boutons mĂ©caniques. Exit les Ă©crans tactiles et les dĂ©tections de mouvements, ici nous sommes parmi les passionnĂ©s de la premiĂšre heure.

Le Pachinko
Restons dans le mĂȘme univers. Connaissez-vous le pachinko ? Ce sont ces machines extrĂȘmement bruyantes qui ressemblent Ă un mix entre flippers et bandit-manchots. Mais attention, les salles de Pachinko ne sont pas les mĂȘmes que les games centers. Le Pachinko se rapproche davantage du casino avec un systĂšme de bille en mĂ©tal qu’il faut acheter avant de pouvoir actionner la machine. La loi japonaise interdit d’Ă©changer les billes gagnĂ©es par de l’argent, tout ce que vous pouvez remporter ce sont des sortes de plaque en mĂ©tal. Pour obtenir de l’argent, il faut sortir du salon et aller Ă©changer son lot Ă l’extĂ©rieur. Cette protection a Ă©tĂ© adoptĂ©e car nombre de japonais sont considĂ©rĂ©s comme accrocs. A l’image du casino, le pachinko Ă cet aspect addictif qui peut devenir problĂ©matique puisqu’il est liĂ© Ă l’argent. Je vous conseille de pĂ©nĂ©trer dans une salle, rien que pour connaitre le bruit assourdissant de l’ensemble de ces machines actionnĂ©es en mĂȘme temps. Mais ne restez pas trop longtemps, vous risquerez de vous faire repĂ©rer si vous ne jouez pas. Vous en avez quelques un, justement, Ă Akiba, mais vous en trouverez facilement dans n’importe quel quartier, c’est la troisiĂšme Ă©conomie de loisir au Japon (aprĂšs les restaurants et le tourisme).



Kanda Myojin – Le sanctuaire d’Akihabara
Besoin d’un peu de calme ? AprĂšs avoir goĂ»tĂ© Ă l’univers gaming d’Akihabara, je vous propose de vous Ă©loigner un peu et de rejoindre le sanctuaire Kanda Myojin. Alors certes, ce point est un peu dĂ©phasĂ© du propos de cet article, mais il me semble important de l’Ă©voquer tant que nous sommes dans le quartier. Alors oui, encore une fois, des sanctuaires vous en verrez beaucoup lors de votre voyage au Japon, mais celui-ci est tout plein de charmes. Justement parce qu’il est situĂ© juste Ă cĂŽtĂ© de l’agitation permanente, Kanda Myojin est un vĂ©ritable Ă©crin de douceur.

On y cĂ©lĂšbre Daikoku-ten, divinitĂ© de la richesse et du commerce. En ce sens vous croiserez pas mal d’hommes d’affaire. Mais plus surprenant, sa proximitĂ© avec Akihabara se voit sur les ema* oĂč les visiteurs s’amusent Ă y dessiner des personnages de manga.
*Souvenez-vous, ce sont les plaquettes de bois oĂč les Japonais inscrivent des vĆux : voir article sur Kyoto.



Lors de notre visite, nous avons eu la chance de rencontrer des Miko. Ce sont les gardiennes des sanctuaires shintoĂŻstes. Elles assistent les prĂȘtres et veillent au respect des lieux. Elles accueillent Ă©galement des fidĂšles et les guident. Leur tenue est codifiĂ©e, elles portent un sorte de grande jupe-culotte (un hakama) rouge et un haut de kimono blanc.

Kaiten-Zushi
Parlons un petit peu nourriture, si vous le voulez bien ! LĂ encore, ce n’est pas une exclusivitĂ© Ă Akihabara, mais notre expĂ©rience Kaiten-Zushi a eu lieu dans un restaurant de ce quartier. Alors, dĂ©jĂ , qu’est-ce que le Kaiten-Zushi ?
Autant le phĂ©nomĂšne « sushi » s’est largement propagĂ© en occident, autant j’ai l’impression que les Kaiten-zushi restent anecdotique (peut ĂȘtre que vous allez me contredire, je m’en excuse par avance đ). Je n’ai pas de traduction Ă proprement parler Ă part « sushis qui tournent » et comme ce n’est absolument pas clair, je me dois d’ĂȘtre un peu plus descriptive. Les Kaiten-Zushi sont des restaurants oĂč tous les clients s’installent autour d’un Ă©norme tapis roulant sur lequel dĂ©filent de petites assiettes de sushis. Chaque assiette a une couleur qui dĂ©finie le prix du sushi. A vous d’attraper Ă la volĂ©e les sushis qui vous font envie, et voire, de les repĂ©rer au loin et d’espĂ©rer que personne ne vous les piquent !

Personnellement, je trouve le concept vraiment top entre amis, surtout quand vient l’heure du bilan et oĂč chacun ramĂšne Ă la caisse sa pile d’assiettes. Celui que nous avons testĂ© s’appelle Gansozushi et ma foi, nous n’Ă©tions pas déçus.
Mais, si de notre cĂŽtĂ©, nous Ă©tions deux Ă rire et apprĂ©cier le moment, autour de nous, il n’y avait que des personne seule. Il faut se rendre Ă l’Ă©vidence, les Kaiten-Zushi sont une sorte de fast-food pour personnes seules : pas de tables, que des tabourets de bar, les plats qui dĂ©filent rapidement, une addition personnalisĂ©e en fonction de ce qui a Ă©tĂ© consommĂ©.
Et je pense que c’est aussi pour cela qu’en France ces restaurants ne se diffusent pas plus. Dans l’hexagone, cela peut paraĂźtre Ă©trange de frĂ©quenter un restaurant seul pour le dĂźner, nous prĂ©fĂ©rons commander une livraison Ă domicile ou prendre un repas Ă emporter. Au Japon, beaucoup travaillent tard le soir et donc prĂ©fĂšrent prendre un repas rapide en ville juste en sortant de leur travail avant de rejoindre leurs amis pour un after-work ou bien se dĂ©tendre dans une salle d’arcade.

Nakano Broadway
Aller, on replonge dans la culture populaire japonaise et on va faire un tour au centre commercial Nakano Broadway, qui est, à mon sens, le plus impressionnant de la capitale. Non loin de Shinjuku, vous pouvez y accéder en métro via la Tozai ou la Chuo line.

Nakano Broadway, c’est l’alternative Ă Akihabara. Avec le tourisme, Akiba a profitĂ© de l’engouement pour faire exploser ses prix. Vous allez retrouver Ă Nakano Ă peu prĂšs la mĂȘme offre mais gĂ©nĂ©ralement beaucoup moins chĂšre. C’est un vĂ©ritable complexe regroupant des montagnes de mangas, des posters, des figurines, des portes-clĂ©s aux traits des personnages populaires. C’est un eldorado pour les fans de la culture pop et pour les curieux pour qui la mission est de trouver la perle rare parmi des boutiques qui prennent des airs de grands bazars.


Nakano Broadway, c’est Ă©galement un lieu apprĂ©ciĂ© pour pouvoir bouquiner ou pour jouer loin de la bousculade Ă Akihabara. Un conseil, prenez le temps de visiter plusieurs boutiques, apprĂ©ciez le moment et l’immersion parmi cette culture si spĂ©cifique et amusez-vous đ


Harajuku
Est-ce que ça vous tente de respirer des paillettes et de manger des arcs-en-ciel ? Oui ? Et bien je vous invite dans le quartier Harajuku. ReliĂ© Ă l’arrondissement de Shibuya, cet ensemble de rues est connu pour son cĂŽtĂ© avant-gardiste. C’est ici que se donne rendez-vous les jeunes Japonais qui veulent mettre en avant leurs styles vestimentaires. Gothic lolita, kawaii, visual key, rock, punk, vous en avez pour tous les goĂ»ts et de toutes les couleurs.

La rue la plus emblĂ©matique est la Takeshita-dori. Vous y trouverez beaucoup de boutiques avec chacune une offre de vĂȘtements et d’accessoires pour convenir Ă chaque style. C’est un vĂ©ritable feu d’artifice, plutĂŽt plaisant et synonyme de « fun« . En effet, les jeunes Japonais apprĂ©cient de se balader dans le quartier pour montrer et dĂ©filer dans leur tenue favorite, bien loin de l’uniforme obligatoire dans le cercle scolaire.


Comme je vous le disais dans mon premier article, au Japon, les restaurants exposent dans leurs vitrines des reproductions en cire de leurs plats. Et bien, lorsque vous traversez la Takeshita-dori, vous ne pourrez pas passer Ă cĂŽtĂ© de ces nombreux marchands de crĂȘpes ! Et lĂ aussi, vous avez tous les goĂ»ts reprĂ©sentĂ©s en cire dans les devantures. Un vĂ©ritable combo de toutes les saveurs et de toutes les couleurs qui vous donneraient presque mal au cĆur đ. Et puis, s’il n’y avait que des crĂȘpes …






OdaĂŻba
Tout d’abord, un petit point historique ! Oui, vous connaissez ma passion pour l’histoire, donc, une mise en contexte s’impose ! Dans la baie de Tokyo se trouve une Ăźle artificielle construite en 1853. A l’Ă©poque, elle servait de forteresse pour protĂ©ger la ville des attaques maritimes. On y trouvait alors des batteries de canons prĂȘt Ă faire feu dĂšs que l’ennemi approchait. Avec la modernisation et les relations internationales plus dĂ©tendues, Odaiba entama sa transformation en vĂ©ritable complexe de loisirs.

Pour visiter l’Ăźle, il faut prendre la ligne Yurikamome (littĂ©ralement « la mouette rieuse ») . Nous avons choisi d’y aller de nuit, notamment pour voir le rainbow bridge Ă©clairĂ© et passer en-dessous, Ă l’intĂ©rieur de la rame de mĂ©tro. Malheureusement … pour une raison que j’ignore encore, le pont Ă©tait … blanc, dommage. Tant pis, nous prenons un morceau Ă manger, nous nous installons sur la plage et nous profitons des lumiĂšres.

C’est Ă©galement Ă OdaĂŻba que vous pourrez voir la reproduction de la statue de la libertĂ©, la grande roue Daikanransha Ă©galement cĂ©lĂšbre pour ses couleurs et le Gundam grandeur nature !
Le Gun quoi ?
Gundam, c’est un personnage d’animĂ© japonais trĂšs cĂ©lĂšbre dans les annĂ©es 80. C’est une sorte d’emblĂšme de la culture pop retro. Pour ceux que ça intĂ©resse, je vous ai trouvĂ© le premier Ă©pisode sur YouTube : cliquez ici.


L’Ăźle est apprĂ©ciable pour son cĂŽtĂ© futuriste, et la visiter de nuit y apporte rĂ©ellement un charme. Pour autant, OdaĂŻba est un concentrĂ© de complexes de loisirs, il y a un centre commercial, des game centers, des restaurants, un onsen … Le mieux est de s’y rendre en fin d’aprĂšs-midi pour avoir le temps de profiter.

Sur ce, je vous propose de nous retrouver dans le prochain article davantage tourné sur les coins de verdure et la périphérie de Tokyo.
@cwmtraff, @papy_ramens & @tinytwine


