À bord du Transsibérien 🚂 : Étape 1 – Saint-Pétersbourg
Décembre 2019 – Janvier 2020
On attaque par Saint-Pétersbourg ! Alors je vous vois venir, oui cette ville ne fait pas partie du trajet du transsibérien mais … Nous avions pour objectif de passer le Nouvel An à Moscou, ce qui nous libérait un peu de temps en amont … Et Saint-Pétersbourg tombait à pique !
Pour autant, cette ville ne fût pas choisie par défaut ! La citée des Tsars regorge d’histoires et de monuments à visiter.
Saint-Pétersbourg, Petrograd, Leningrad, Piter … Cette ville aux multiples nom tient ses origines du rêve d’un homme : Piotr Alekseïevitch Romanov, dit Pierre Le Grand, Empereur de Russie entre 1682 et 1725. Cet homme avait une vision moderne pour sa nation et avait une fascination toute particulière pour l’Occident. Sous son règne, il fit faire un véritable bond en avant à l’empire russe, et ça, en s’inspirant de ses voisins, et notamment des Français (cocorico). Architecture, administration, même les vêtements se sont progressivement calqués sur les coutumes occidentales.
Lors de sa prise de pouvoir, la capitale de la Russie était établie dans la ville de Moscou. Pour autant, Pierre Le Grand avait mis son dévolu sur un marécage sur le bord de la mer Baltique qui lui permettrait de faciliter ses échanges avec l’Europe de l’ouest.
Oui, vous avez bien lu, un marécage, c’est ce à quoi ressemblait Saint-Pétersbourg avant que Piotr se décide d’en faire SA capitale. Et il y mit les moyens ! L’ensemble de la ville est construite sur pilotis pour éviter les inondations et ce sont près de 150 000 hommes qui trouvèrent la mort dans le cadre de ce chantier monumental. Ce sacrifice rendit concret le rêve de Pierre Le Grand qui proclama la ville Capitale de l’empire russe en 1713 et elle le restera pendant plus de 200 ans.
Je ne vous en dis pas plus pour l’instant et comme d’habitude, je vous note le sommaire de ce corpus d’articles.
- Prélude : Préparer son voyage ?
- Étape 1 : Saint-Pétersbourg [article actuel]
- Étape 2 : Moscou
- Étape 3 : Iekaterinbourg
- Étape 4 : Le lac Baïkal
- Étape 5 : Oulan-Oude & Oulan-Bator
- Étape 6 : La Mongolie rurale, Nalayh
Les transferts
L’aéroport de Saint-Pétersbourg Pulkovo est un peu éloigné du centre-ville. Rien de bien méchant, mais il vous faudra tout de même prendre un bus pour rejoindre le trajet du métro. Ce bus c’est le numéro 39, le trajet vous coûtera 80 ₽ (40 + 40 ₽ pour les bagages – Soit 0,90 € en tout) et sera plus ou moins long, entre 20 et 40 minutes, en fonction du type de bus dans lequel vous allez monter : le plus rapide est le K-39 et le plus long, le bus classique.
On descend à l’arrêt Moskovskaya et on s’engouffre sous terre pour prendre le métro. Et là je vous laisse décider de votre itinéraire pour rejoindre votre logement.
Le logement
Une fois n’est pas coutume, nous avons trouvé une petite auberge de jeunesse à bon prix et plutôt bien placée pour passer les 3 nuits. Lors de votre recherche de logement, je vous conseille de rester entre la Grande Neva et le canal Fontanka. Ainsi vous serez vraiment à deux pas de tous les lieux d’intérêt.
Pour tout vous dire, il me semble que nous n’avons pas repris le métro une fois sur place, et que tous nos déplacements se faisaient à pied. Bon, il faut dire que nous avions pour objectif de nous acclimater au froid pour pouvoir survivre tout au long de ce voyage. D’ailleurs je pense faire une nouvelle rubrique « point météo » exclusivement pour cette série 😅.
Je m’égare, notre hôtel s’appelle Art Avenue. Je vous l’accorde la déco fait peur, trop c’est trop, mais … Après tout, on s’en fiche un peu. Surtout que cet hôtel est surement l’un des meilleurs de notre voyage. Les chambres sont petites mais, vous avez votre salle de bain privée, et pour le petit dej’ vous avez une cuisine par étage avec tout le matériel nécessaire. Le seul petit bémol est que l’hôtel se situe dans une cour intérieure, non loin d’un club, et que les nuits sont parfois bruyantes … Mais qui n’a jamais rêvé de se faire bercer par les rires d’une Russe totalement imbibée de vodka ? Et bien testez pour voir 😁.
Baromètre du froid
Chose promise, chose due, voici la nouvelle rubrique ! Est-ce qu’il fait froid à Saint-Pétersbourg en plein hiver ?
Et bien … Non. Enfin attention les copains, n’allez pas croire que vous allez pouvoir sortir en short et bronzer au bord de la Neva. Quand je dis que vous n’allez pas avoir froid c’est, bien évidemment, en vous couvrant (je vous invite à aller faire un tour dans le premier article pour connaitre mon équipement), avec les vêtements les plus légers de votre valise.
Je m’explique, malgré le fait que Piter soit plus au nord que Moscou, la ville bénéficie d’un climat plutôt doux grâce à sa proximité avec la mer Baltique. Et en plein centre-ville, cette impression de douceur est encore plus renforcée par la chaleur dégagée par les bâtiments. Pour autant, le mercure oscillait entre 0 et 2°C, et dès que vous vous éloignez de la ville … Vous sentez ce petit vent qui vous congèle les joues.
Une ville de transition
Comme je l’ai déjà évoqué en introduction, la ville de Saint-Pétersbourg fut construite dans une période ou l’occident était une source d’inspiration. Et cela se ressent lorsque vous déambulez dans la ville, le dépaysement reste mesuré. Et je pense que c’est en partie pour cette raison que je n’ai pas spécialement été marquée par cette étape.
Loin de moi l’idée de dire qu’en Europe les villes se ressemblent toutes, non non, mais ce que je veux dire c’est qu’en planifiant un voyage comme celui-ci, nous avons en tête de voir de la Russie, que ça transpire dans tous les recoins. Et à Saint-Pétersbourg, ce n’est pas le cas. Cela n’empêche pas de l’apprécier à sa juste valeur et de mesurer les richesses qu’elle a à vous offrir.
Aux détour des rues
Saint-Pétersbourg est une ville propice à la balade. Laissez tomber les transports en commun et marchez dans les rues pour découvrir ses recoins. C’est ainsi que nous nous sommes laissés porter.
Si vous vous dirigez vers les rives de la Nera, vous croiserez sans doute cette statue équestre sur la place du Sénat. Il s’agit de notre fameux Piotr, le fondateur de la ville, érigé sur un énorme monolithe de granit. C’est son arrière petite-fille, Catherine II qui ordonna la construction de cette statue en son honneur. J’avoue que je m’attendais a quelque chose de plus grandiose, mais nous ne l’avons vu que de nuit … Ceci explique peut être cela.
Non loin, vous trouverez la cathédrale saint Isaac. Cet édifice est la 4ème plus grande cathédrale à coupole d’Europe. Elle est décorée de 112 colonnes en granit et ressemble à Saint Paul à Londres. Vous pouvez visiter l’intérieur pour 350 ₽ mais le plus intéressant est de monter sur la colonnade pour apprécier la vue sur la ville et sur la Nera. Pour cela il vous faudra débourser 400 ₽ soit environ 4,50 €.
Ensuite, je vous propose d’aller voir une autre cathédrale, beaucoup plus impressionnante, selon moi. Elle est, elle aussi, dédiée à la religion orthodoxe, mais son architecture est beaucoup plus ancrée dans le style russe médiéval. Et c’est ce qui fait son charme ! À Saint-Pétersbourg, la plupart des bâtiments revêtent un style baroque, clairement inspiré de l’Europe et notamment des pays germaniques. Mais cette cathédrale dénote et m’a donné ma dose de Russie que je recherchais !
Il s’agit bien sûr de Saint-Sauveur-sur-le-sang-versé, situé sur le bord du canal Griboïedov, au nord-est du centre-ville.
Une fois n’est pas coutume, nous nous retrouvons avec des travaux en cours sur les plus beaux spots … J’ai envie de vous dire qu’à force, on prend ça comme une fatalité 😅. Cette fois-ci c’était la flèche qui était recouverte d’un drap gris, ce qui entache sacrément son charme mais … C’est comme ça.
Est-ce que vous savez d’où vient le nom de cette cathédrale ? En vérité, elle s’appelle la cathédrale de la Résurrection du Christ. Mais son maître d’ouvrage, Alexandre III, a ordonné sa construction en l’honneur de son père, Alexandre II, assassiné sur cette place en 1881 par des révolutionnaires. Elle prit rapidement le nom de Sang Versé pour que nous puissions nous remémorer le meurtre du Tsar.
Aprem studieuse aux musées
Vous connaissez sans doute le célèbre musée de l’Ermitage ? Nous allons y revenir, mais dans un premier temps, j’aimerais vous parler d’un autre musée qui fut, pour nous, une vraie bonne surprise : le Musée Fabergé.
Commençons par le commencement : qui est Fabergé ? De son nom Pierre-Karl Fabergé, il était un célèbre joaillier russe du XIXème siècle, connu pour ses œufs ornés de pierres précieuses. Son travail était particulièrement apprécié des Tsars, et notamment de Nicolas II pour qui il exécutait régulièrement des commandes.
D’où vient cette idée des œufs ? Et bien tout simplement de la fête de Pâques où la haute société avait pour habitude de s’offrir des œufs, non pas en chocolat, mais avec une valeur un peu plus élevée 😉.
Le musée expose, bien sûr, une partie de ces œufs, mais c’est également une galerie de plein d’autres objets, tous plus minutieux les uns que les autres, avec un niveau de détails qui fait que, pendant une visite, vos yeux sont sans arrêt happés.
Notre visite n’était pas vraiment prévue, nous avions du temps, et nous avons regardé ce qu’il y avait autour de nous … Et ce sont souvent lors de ces moments que l’on fait les plus belles découvertes.
A contrario, nous avions prévu de visiter le musée de l’Ermitage. C’est en quelque sorte un incontournable lors d’une visite à Saint-Pétersbourg !
Le bâtiment est composé de plusieurs constructions qui ont vu le jour à plusieurs époques différentes. Le plus ancien était à l’origine le Palais d’hiver de l’empire russe. L’Ermitage est remarquable dans le paysage notamment grâce à ses couleurs verte et blanche et ses nombreuses colonnes.
Ce musée d’art est l’un des plus grands du monde avec ses 230 000 m². C’est pourquoi, il ne faut pas partir du principe que vous allez visiter la totalité des galeries. Il vous faudra faire une sélection dans vos centres d’intérêt pour profiter sans courir partout (comme pour le Louvre). Les collections présentes sont les suivantes : préhistoire, antiquité, objet d’art occidentaux et orientaux, peinture, sculpture occidentale, art oriental, arme et armures, art et culture russe et numismatique.
Dans la section peinture, vous retrouverez des œuvres d’artistes célèbres comme Picasso, Rembrandt ou encore De Vinci. Néanmoins, en ce qui nous concerne, nous étions davantage à la recherche de Russie !
Nous nous sommes donc concentrés sur les sections qui présentaient des oeuvre russes. Saint-Pétersbourg étant notre première étape, et comme je vous le disais précédemment, la ville en elle-même n’est pas très dépaysante, nous voulions avoir un peu de teasing de la suite de notre périple. J’avoue avoir été surtout émerveillée par la beauté du bâtiment, chaque salle est richement décorée, avec des dorures, le sol est recouvert de parquet avec des marqueteries. Je vous laisse apprécier.
Petite anecdote que je trouve plutôt … Cocasse. Il y a, dans le musée, un énorme portrait en pied de Lénine. Et devinez où il se trouve ? Juste derrière un énorme portrait en pied de Nicolas II … Ce n’est pas un hasard ça bordel ?!
Charlotte, personne ne te suis là …
Non ? C’est peut être le moment où je dois vous faire un point histoire ? 😅
Dans tous les cas, je ne me voyais pas faire un corpus d’articles sur la Russie sans vous parler des Romanov. Vous commencez à connaître ma passion pour l’histoire, rien d’étonnant ! Bon, rassurez-vous, je ne vais pas retracer toute l’histoire de cette famille noble, mais je pense qu’il est important de connaître les grands évènements pour mieux comprendre la société russe.
Je vous ai parlé de Pierre Le Grand, Catherine La Grande, Alexandre II, Alexandre III, Nicolas II et un peu plus tard je vous parlerai d’Elisabeth Ire : tous ces dirigeants font partie d’une seule et même famille : les Romanov. Pendant près de 150 ans, les générations se sont succédé et ont plus ou moins marqué la société par leurs actes. Si vous voulez en savoir un peu plus, je vous conseille le documentaire présent sur Netflix : Empire of the Tsars.
Le premier grand nom est Pierre Le Grand, bâtisseur de la ville de Saint-Pétersbourg (malgré que certain de ses prédécesseurs ont également marqué leur époque, comme Ivan le Terrible par exemple). Se suivirent plusieurs hommes et femmes jusqu’à son arrière petite-fille, Catherine II, dit la Grande Catherine. Encore aujourd’hui, cette femme est reconnue pour sa qualité de gouvernante et pour l’expansion militaire qu’elle a dirigée. Les années passèrent, puis nous assistons au règne d’Alexandre II, qui finit ses jours assassiné et fut succédé par son fils, Alexandre III. A sa mort en 1894, il laissa la place à Nicolas II.
Nous sommes à la fin du XIXème siècle, et la Russie connait de fortes mutations sociales et économiques qu’il a du mal à gérer. Il faut dire que Nicolas n’a pas une personnalité très forte, il se laisse facilement influencer, et pour illustrer ce propos, je ne peux passer à côté du fameux Raspoutine.
Vous le connaissez surement, soit dans le film d’animation Anastasia, ou dans la chanson des Boney M … Mais en réalité, Grigori Raspoutine était ni plus ni moins qu’une sorte de guérisseur, embauché par la couronne pour soigner le futur dirigeant : Alexis, atteint d’hémophilie. Le problème est qu’il a petit à petit mis une emprise sur la famille et notamment sur Alexandra, la femme de Nicolas II. Le personnage est assez atypique, un charmeur, adepte des bordels, et avec d’étranges pouvoirs. Étant originaire de Bouriatie, je pense qu’il était plutôt une sorte de chaman … Ce qui pourrait expliquer qu’il n’a pas succombé au poison lors de sa tentative d’assassinat par Felix, l’époux de la nièce du Tsar. C’est tout de même ce dernier qui mit fin aux jours du guérisseur en 1916.
Assis : Marie, Alexandra (la mère), Nicolas et devant, Alexis et Anastasia.
Mais revenons aux Romanov. En 1914, la première Guerre Mondiale éclate, et même si la Russie s’est engagée aux côtés des vainqueurs, elle en ressort totalement affaiblie, et c’est la Révolution de février qui écrasa l’empire. Le gouvernement provisoire alors en place décide de mettre en exil la famille impériale dans le Palais Alexandre (dont je vous parlerai un peu plus tard). En parallèle, Saint-Pétersbourg cède sa place de capitale à Moscou en 1917, signant le clap de fin de l’empire Romanov et de l’ambition de Pierre Le Grand.
Petit a petit, les conditions de détentions se durcissent, et en 1918, avec l’arrivée au pouvoir des bolcheviks (coucou Lénine), Nicolas II et sa famille sont traités comme de véritable prisonniers. Au mois de juillet, la famille est conduite à Iekaterinbourg, à la frontière avec l’Asie, dans la maison Ipatiev où la totalité de la famille fut assassinée. Sauf, peut-être, Anastasia … Je vous laisse vous faire votre opinion.
Ce résumé est rempli d’écueils, j’en ai bien conscience, néanmoins je pense qu’il vous présente la situation politique du début du XXème siècle en Russie. Je vous parlerai plus tard de l’arrivée au pouvoir des bolcheviks et du communisme. Pour l’instant, revenons à notre sujet principal : le voyage.
Le Palais Catherine à Pouchkine
Quittons le temps d’une journée Saint-Pétersbourg et dirigeons-nous vers la ville de Pouchkine, à 30 km au nord. Pour ce faire, rendez-vous à la station de métro Moskovskaya puis montez dans le bus K-342 ou K-545 qui vous emmèneront jusqu’au Palais Catherine.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais juste faire une parenthèse météo. Dès notre arrivée à Pouchkine, la première remarque fut : « Bordel, il fait froid« . Et oui, si jusqu’à présent nous étions plutôt protégés par la chaleur dégagée par la ville, la campagne était, elle, recouverte d’un fin manteau blanc, et le vent glacial s’engouffrait dans les ruelles. Ça y est, privet rossiya ! 🤩
Revenons à nos moutons. Le Palais Catherine, comme son nom l’indique, fut commandé dans un premier temps par l’impératrice Catherine Ire, la femme de Pierre Le Grand. C’était alors un bâtiment beaucoup plus modeste qui avait pour fonction d’être sa résidence d’été. Un peu dans la même logique que les palais autrichiens (voir Valser à Vienne pour le Nouvel An – 2/2 🍾), l’empire russe avait un palais d’hiver situé au cœur de la ville, et un palais d’été excentré pour profiter des grands espaces pendant les beaux jours.
Aujourd’hui, le Palais Catherine doit son faste à l’impératrice Elisabeth Ire qui ordonna plusieurs extensions et une restructuration profonde pour donner au palais un style baroque russe dès 1743. Toutes les pièces reflètent l’exigence des dirigeants russes pour les matières nobles et pour la décoration, pour le moins, chargée. C’est également dans ce palais que se trouve la fameuse Grande Salle qui a inspiré celle du film d’animation Anastasia.
Après avoir visité l’ensemble du château, nous avons décidé de nous balader dans le parc avant d’aller manger un blini (une crêpe) pour mieux affronter le froid.
De l’autre côté du palais, vous trouverez l’immense parc Alexandre. Malheureusement, le Palais du même nom était fermé pour travaux. Ce dernier fut la dernière résidence des Romanov avant leur transfert à Iekaterinbourg comme je vous l’évoquais un peu plus tôt. Nous avons déambulé dans le parc, jusqu’à atteindre l’Arsenal, puis nous avons fait demi-tour, car nous étions en train de congeler 🥶.
Qu’est-ce qu’on graille ?
Les plats typiques en Russie sont le Bortsch et les Blinis. Le premier est une soupe à base de betteraves dans laquelle on ajoute d’autres légumes comme du choux, des pommes de terre, des carottes, et généralement de la viande de bœuf ou de porc. Les blinis sont tout simplement des crêpes garnies avec tout et n’importe quoi, le mot « blin » (блин) veut tout simplement dire « crêpe » en français.
Si on s’écarte de ces typicités, j’ai deux adresses à vous conseiller à Saint-Pétersbourg :
Birch and Basil : ok, ça paye pas de mine, mais on s’en fiche. Vous mangerez une très bonne pizza faite devant vous par le gérant-cuisinier. C’est comme si vous étiez chez un ami, et qu’il vous préparait à manger pour le dej. Chit-chat obligatoire avec lui, ici on pose son téléphone et on discute, même si on ne parle pas la même langue.
Mickey & Monkeys : une ambiance ultra travaillée, avec une décoration WTF, c’est un peu le repère de tous les hipster à Saint-Pétersbourg. La carte est sympa, il y en a pour tous les goûts et leurs desserts … Une folie ! Attention à la crise de foie ! Nous avons opté pour un milkshake, on s’est retrouvé avec un milkshake surmonté d’une barbapapa avec une glace bâtonnet et une part de cheesecake 😵
Notre première étape dans la ville de Saint-Pétersbourg se termine ici. Il est temps pour nous de rejoindre la capitale pour pouvoir passer le Nouvel An comme il se doit. En route pour la gare Saint-Pétersbourg-Glavny où nous avons pris un train direction Moscou. Comptez presque 4 heures de trajet. Et quant à vous, amis lecteurs, je vous retrouve dans le prochain article.
@cwmtraff & @tinytwine