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Asie,  Mongolie

À bord du Transsibérien 🚂 : Étape 6 – La Mongolie rurale, Nalayh

Décembre 2019 – Janvier 2020

Tout d’abord, remettons-nous un peu dans le contexte. Nous sommes tout début 2020, la neige recouvre une bonne partie de ce territoire et les températures sont fraîches. Mais, nous avons fait nos réservations en automne, donc avec un climat un peu plus doux (je vous précise cela pour essayer de dédouaner un peu ce qui vient …).
Nous avions pour objectif de diviser notre passage en Mongolie intérieure en deux steps. Un proche de la capitale, et un, beaucoup plus au sud, pour s’enfoncer dans le désert de Gobi. Les deux logements étaient des camps de yourtes, à la fois pour l’expérience, mais aussi car la quasi-totalité des locations dans cette partie du pays sont comme cela 😉.
Malheureusement, et pour encore nous foutre un coup de bâton, le deuxième logement n’avait sans doute pas bien vérifié nos dates de réservation et a annulé au dernier moment … Sans doute fermé à cause de la météo, et ça, malgré lui avoir bien demandé s’ils étaient fonctionnels en hiver … Bref. Et je vous le donne en 1 000, à quel moment l’annulation nous a été envoyée ? Sur le lac Baïkal évidemment ! Comme si à ce moment-là nous avions besoin de ça ? 😅 Je vous invite à lire mon article pour comprendre à quel point nous étions au bout de notre vie …

Qu’à cela en tienne, nous demandons à notre premier logement de rester plus longtemps, ce qu’il accepta avec grand plaisir ! Tant pis pour le désert de Gobi, nous reviendrons 😉. Qu’avons-nous fait pendant notre passage coupé de toute civilisation ? Comment s’est passé le séjour dans la yourte ? C’est parti pour un morceau de vie nomade :

Les transferts

Le seul moyen pour sortir du capharnaüm d’Oulan-Bator est de louer une voiture. Et pas n’importe quelle voiture s’il vous plait, il vous faut un 4×4 pour pouvoir parcourir les routes rurales de la Mongolie : nous avons opté pour un UAZ.
Vous les avez sans doute déjà remarqué, ces petites camionnettes militaires, typiques de l’ère soviétique. Et bien l’entreprise à l’origine de ce véhicule est spécialisée dans la production de SUV tout-terrain. UAZ, pour Ulyanovsky Avtomobilny Zavod, a frôlé la faillite lors de la chute de l’URSS, et a été rachetée en 2004 par une entreprise de sidérurgie russe. Notre 4×4, le Patriot, est le dernier né de la gamme.

Comment avons-nous loué notre voiture ? J’avoue que nous n’avons pas été très aventureux sur ce coup-là, nous n’avions pas vraiment l’habitude de faire ce type de location et, par conséquent, nous avons préféré passer par une plateforme internationale : Sixt.
Après coup, je pense que nous aurions pu trouver moins cher, mais l’avantage est que nous avions un minimum d’assurance même en payant le forfait basico basique. L’agence était celle située en plein cœur de la capitale, dans l’immense Blue Sky Tower. Et c’est en faisant des erreurs que l’on apprend, il est plus pratique de prendre une agence en périphérie de la ville, idéalement proche de l’hôtel où vous allez passer votre nuit suivant le retour de la voiture. Cela vous évite les bouchons et les galères de transport lorsque vous n’aurez plus votre véhicule.

Pour louer une voiture en Mongolie (ou ailleurs), il vous faut :

  • Un permis international, je vous explique comment l’obtenir dans le premier article de cette saga, dans le conseil n°5.
  • Suffisamment d’argent sur votre compte bancaire : les locations de voiture fonctionnent avec une caution. La somme ne vous est pas débitée mais elle est bloquée pour que l’agence puisse s’assurer de pouvoir vous prélever si jamais vous disparaissez dans la nature (plutôt tentant 😁). Pour que l’agent vous laisse partir avec sa voiture, il faut donc que vous puissiez assurer d’avoir cette somme sur votre compte en banque pour, non seulement payer la caution, mais aussi, accessoirement, pouvoir vivre dans les jours qui vont suivre 😅. Attention donc à ceux qui utilisent une banque en ligne dédiée à leurs voyages (type Revolut ou N26) : prévoyez bien de faire les transferts en avance et pas d’un seul coup pour éviter de vous faire bloquer par votre banque traditionnelle.

Ensuite, comme n’importe quelle location, l’agent vous montre le véhicule, vous faites le tour, vous notez ensemble les éventuels défauts et coups pour éviter de payer des dommages qui ne sont pas de votre fait 😉

Et c’est parti, nous voici à bord de notre 4×4, empruntant les routes totalement WTF de la capitale pour rejoindre la AH3 et trouver notre campement. Nous contournons ainsi la zone protégée de la montagne Bogd-Khan-Uul.

Le logement

En plein milieu du désert vallonné, une petite pancarte nous indique le nom de notre pied-à-terre : le Nomad Horse Camp. Le paysage est recouvert de neige, nous ne distinguons aucun chemin, mais une silhouette au loin qui nous faisait des signes : c’est bien ici. Il faut dire que nous conversions depuis plusieurs jours avec notre hôte, notamment avec cet imprévu de dernière minute qui nous a obligé à prolonger notre séjour, il était donc au courant de notre venue. Et, pour la petite anecdote, il était très surpris que nous ayons trouvé son campement sans encombre, uniquement avec notre smartphone 😉.

Localisation-nomad-horse-camp-mongolie

Le Nomad Horse Camp est une installation composée de yourtes. La plupart des locations sont effectuées pendant les beaux jours, nous étions seuls en plein hiver, ce qui a une nouvelle fois surpris notre hôte ! Ce dernier avait donc tout prévu pour que notre yourte soit confortable pour l’hiver : un poêle au milieu de la pièce, à alimenter régulièrement pour conserver la chaleur. Nous avons eu droit à un cours pour pouvoir chauffer pendant la nuit. Il fallait se réveiller pour enfourner le charbon : juste assez pour chauffer assez longtemps, mais pas trop pour ne pas étouffer la combustion. Le reste du temps, le palefrenier s’occupait de cette tâche. Ceci nous permettait de vadrouiller toute la journée et rentrer le soir sans mourir de froid 😉.

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interieur-yourte-mongolie

Dans la yourte il n’y a ni télévision, ni canapé. Il y a seulement une table basse avec des coussins pour s’asseoir et 4 lits. Vous penserez sans doute que les soirées devaient être sacrément longues et bien … Détrompez-vous, et cela, pour 2 raisons : Premièrement, nous étions plutôt crevés de nos journées et donc on ne mettait jamais très longtemps à s’endormir et deuxièmement … Comme nous étions totalement privés de réseau internet et d’écrans en règle générale, nous avons … Discuté. Et, parfois, cela fait un bien fou.

Ok super, mais comment vous faisiez pour manger ? J’imagine que les supermarchés et les restaurants ne courent pas les rues dans le désert ?

Et j’avoue que ce point, nous ne l’avions pas anticipé … Vous savez, parfois en voyage nous nous basons sur le « on verra bien sur place« , sauf que parfois, il y a peu de solutions 😅. Alors quand notre hôte, Mugi, nous a proposé d’ajouter à notre séjour les 2 repas (petit-déjeuner et diner) … Nous ne nous sommes pas fait prier ! Et quel plaisir d’avoir un repas tout prêt en rentrant et qui plus est, totalement typique : fabuleux.

Ce repas était servi dans une yourte différente, qui faisait plus office de réfectoire et avec des murs en dur. Ce bâtiment était équipé d’une cuisine et d’un lavabo, contrairement à la nôtre. Pour le campement, cette salle servait également pour accueillir les élèves car le Nomad Horse Camp est également un poney Club pour apprendre aux élèves l’équitation nomade.

Et la salle de bain alors ? Et bien … Je vous le donne en 1 000 : en hiver, pas de douche. Honnêtement, arrivé à ce point du séjour, je crois que je m’en fichais 🤣 Je venais littéralement de passer 8 jours sans prendre de douche, maintenant que j’avais pu en profiter à Oulan-Bator, j’étais refaite ! Et pour les toilettes : tout se passe dehors, dans une petite cabane complètement congelée par le froid et dans laquelle vous faites votre affaire entre deux planches de bois : rustique à souhait !

Pour résumer, si vous voulez vivre une expérience unique, et vous déconnecter totalement de votre mode de vie, je vous conseille 10 000 fois le Nomad Horse Camp. Le personnel est vraiment adorable, et je pèse mes mots, toujours attentionnés, le gérant nous demandait toujours de le tenir au courant si jamais nous avions des difficultés dans nos déplacements, il était généreux en conseils et n’hésitait jamais à passer quelques instants avec nous pour nous parler de sa culture, de son quotidien … C’était vraiment magique.

Aux portes du désert de Gobi

Vous l’aurez compris, nous sommes restés dans la zone intermédiaire entre la périphérie d’Oulan-Bator et le désert de Gobi. Mais comme la capitale concentre 45% de la population, autant vous dire que le reste du pays est plus ou moins vide (2 hab/km² vs. 118 hab/km² pour la France, pour vous donner une idée). Nous avions prévu plusieurs visites, toutes accessibles uniquement en voiture.

Sur un cheval, à 40 mètres de haut

Un incontournable lors d’un voyage en Mongolie, l’énorme statue équestre de Gengis Khan se situe à l’est d’Oulan-Bator, une fois avoir traversé le village de Nalayh. La légende raconte que l’emplacement ne fut pas choisi par hasard, ce serait dans cette plaine que le premier Khan trouva une cravache d’or. Si vous ne savez pas qui est ce fameux Gengis Khan, je vous invite à lire mon article précédent.
Pour rejoindre la statue, il faut compter un peu plus d’1h de route depuis Oulan-Bator, soit 56 km.

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La construction de la statue est plutôt récente, car elle fut achevée en 2008. Vous entrez par le socle qui abrite un musée et plusieurs expositions, puis vous montez les escaliers pour atteindre la tête du cheval et ainsi avoir une vue imprenable. Le musée est dédié à l’histoire des différents Khans ainsi qu’à la culture mongole et plus particulièrement au nomadisme.

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D’ailleurs, je me permets de faire un petit focus sur un objet que nous avons vu à plusieurs reprises dans cette expo et que je porte particulièrement dans mon cœur. Il s’agit du Morin khuur. Véritable symbole de la culture mongole, il ressemble à une guitare mais se joue avec nu archet, comme un violon. Le son qui sort de cet objet est totalement envoutant, et vous l’avez déjà sans doute entendu, notamment en écoutant le groupe local : The Hu.
La légende sur l’origine du morin khuur voudrait qu’un berger se vit offrir un cheval magique ailé, qu’il montait la nuit pour rejoindre sa bien-aimée. Une femme, jalouse, fit couper les ailes du cheval. Ce dernier en tentant de s’envoler, tomba du ciel et mourut. Le berger en deuil, utilisa les os de son animal pour faire un violon orné d’une tête de cheval. Cette légende prouve l’importance des équidés pour le peuple mongol, nous en parlerons un peu plus tard.

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Le parc national Gorkhi-Terelj

Si vous vous dirigez vers le nord, vous entrerez dans la zone protégée du parc national de Gorkhi-Terelj. Représentant 2 932 hectares, cette zone a été classée sous la protection du gouvernement en 1995. Pourquoi ? Car le parc abrite de nombreuses espèces : oiseaux, mammifères, fleurs et arbres qui reflètent la biodiversité du pays, et qu’il est important de protéger pour assurer leur conservation.

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Le rocher de la tortue

Le parc se présente comme une zone boisée en plein milieu des plaines mongoles. Il est composé de montagnes et de steppes arborées, ce qui contraste avec le paysage qui l’entoure. Si l’entrée est accessible en voiture pour vous y promener sans problème, la majeure partie, soit les 2 864 autres hectares, sont à faire à pied et sont plus hostiles. Nous n’avons pas pris le risque de nous y aventurer seuls, non seulement car les températures commençaient à devenir inconfortables, mais aussi car la nuit tombait et, qui sait ce que nous pouvions croiser … 😁.

Parc-terelj-mongolie

En hiver, vous pouvez facilement marcher à pied jusqu’au temple Aryapala, et j’imagine qu’en été, il est possible de pousser un peu plus loin … La première fois dont j’ai entendu parler de cette réserve, c’était en lisant le livre de Ian Manook, Yeruldelgger, un roman policier où une partie de l’histoire se passe dans ce fameux parc. D’ailleurs, je vous conseille fortement ce bouquin avant de partir pour la Mongolie, il est très fidèle et dépeint parfaitement l’état d’esprit des mongols.

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A la recherche du cheval de Przewalski

Je pense que ceux parmi vous ayant fait de l’équitation ou étant passionné de biologie savent de quoi je vais parler maintenant. Pour les autres, il y a des grandes chances que le nom même de « cheval de Przewalski » ne vous parle même pas 😉. Pas de problème, je vais vous expliquer rapidement.

Tout d’abord, le cheval de Przewalski n’est pas un cheval. Il présente des similarités avec cette espèce mais nous dénombrons suffisamment de caractères distinctifs pour le séparer des chevaux que nous connaissons. Pendant longtemps nous avons cru qu’il s’agissait de la forme primitive du cheval, notamment à cause de sa ressemblance avec ceux représentés dans les peintures rupestres, mais c’est faux.

Le cheval de Przewalski (ou takh, comme le nomme les mongols) a des yeux placés en hauteur et non sur les côtés, une encolure et une tête épaisse, des zébrures sur les pattes, et le plus distinctif, une raie de mulet (comme les ânes). Sa robe est toujours baie et il n’a pas de toupet. Ils sont aussi très différents en terme de caractère : leurs sens sont très développés, ils sont puissants, rapides et gare à vous s’ils décident de vous mettre un coup de sabot … On ne peut pas les domestiquer.

Aujourd’hui, le takh est catégorisé comme une espèce en danger pour une raison simple. Lors de sa découverte en 1879, les individus ont été massivement abattus pour capturer les poulains et ainsi subvenir aux demandes des différents zoos. La conséquence directe est la génération de consanguinité et, de ce fait, une génération de malades.

Khustain-Nuruu-mongolie

Dès 1977, des fondations se penchèrent sur le problème afin de réintroduire l’espèce dans son milieu naturel et ainsi tenter de reconstruire l’espèce. C’est donc en 1992 au sein du parc national de Khustain Nuruu que fut réintroduit 15 spécimens. Aujourd’hui, on dénombre plus de 760 chevaux en Mongolie, grâce au travail acharné des responsables des réserves.

Sur les conseils de notre hôte, nous avons donc décidé de faire un tour dans cette réserve pour tenter de voir ce takh si mystérieux. Généralement la visite est prévue accompagnée d’un guide qui vous embarque dans une voiture pour vous assurer d’observer les animaux. Malheureusement, en hiver le service est réduit et nous avons uniquement payé le droit de passage pour nous balader à pied dans la réserve. Attention, nous avons tout de même eu une vraie mise en garde sur notre comportement, il fallait absolument rester sur le sentier pour ne pas détruire la flore du parc, normal.

plaine-mongolie
chevaux-mongolie

Après avoir bien vadrouillé, nous n’avons malheureusement pas croisé la route du cheval de Przewalski … Une raison qui pourrait expliquer cette malchance, et que notre hôte nous a exposé après-coup : nous avions par contre rencontré pas mal de chevaux et … Les deux espèces ne s’aiment pas trop. Elles cohabitent, mais ne s’entremêlent pas … Dommage, mais la balade au cœur des plaines mongoles vaut tout de même le détour …

chevaux-mongols

Un peuple cavalier

Comme je l’évoquais un peu plus haut, le Nomad Horse Camp est un Club d’équitation, et j’avoue que l’idée de monter à cheval en Mongolie me trottait dans la tête depuis que nous préparions notre voyage … Et bien nous en avons profité pour notre dernière matinée avant le départ.
En Mongolie, les chevaux se promène librement, ils n’ont pas de barrières, ils vadrouillent où bon leur semble dans l’immensité des plaines. Une raison simple, le concept de propriété privée n’est pas développé avec le principe du nomadisme. Donc les troupeaux sont laissés et reviennent là où leur maître leur donne à manger. Ceci est valable pour les chevaux, mais pas pour les vaches qui, elles, ont un traitement de faveur puisqu’elles disposent d’une étable où se protéger lorsque les températures sont trop basses. Le cheval est plus résistant que les bovins 😊.

equitation-mongolie

Les mongols sont définitivement un peuple cavalier. Avant même de savoir marcher, les enfants peuvent monter à cheval. Ils se déplacent principalement à dos de cheval, ces derniers font partie de leur quotidien et ce, depuis la nuit des temps. Pour illustrer ce propos, nous pouvons parler de la fête du Naadam qui a lieu tous les mois de juillet en Mongolie. Ce sont des sortes de jeux Olympiques combinant trois disciplines : la lutte, le tir à l’arc et la course de chevaux. Cette dernière est effectuée par des enfants de 5 à 10 ans et consiste à effectuer une course aux travers les steppes. La victoire revient au cheval et non à l’enfant : une belle leçon d’humilité.

De notre côté, nous avons demandé à notre hôte de nous prévoir une petite balade avant de retourner à Oulan-Bator. Nous voilà donc équipé avec les vêtements traditionnels mongols : un grand manteau fourré qui s’attache en cache-coeur, le deel (il est plus coloré pour les femmes), agrémenté d’une très longue ceinture que l’on entoure plusieurs fois autour de la taille. Des bottes bien chaudes, deux paires de gants (c’est la zone qui souffre le plus à cheval car totalement exposées et on ne peut pas les mettre dans nos poches) et une bombe pour se protéger la tête.

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Cap sur la réserve Bogd Khan Uul ! Une petite pause café avec une magnifique vue sur la montagne et nous voilà comblés, totalement coupé de toute civilisation, presque convertis au nomadisme … Et surtout, aucune envie de rentrer … Et pourtant, il était temps de retourner à Oulan-Bator pour rendre notre voiture.

Retour donc à l’agence de location du centre-ville de la capitale avant de rejoindre notre dernier hôtel, proche de l’aéroport international Gengis-Khan (oui, encore lui !). Ainsi se termine notre long voyage en transsibérien, une expérience certes, compliquée, pour laquelle il faut s’accrocher, mais qui permet de relativiser, d’apprécier les choses simples. La Mongolie arrive alors comme le climax, comme si ce voyage est un processus de déconnexion jusqu’à atteindre un point de chute où tout nous semble superficiel et où le contact avec l’autre prend une importance insoupçonnée.


Fiche pratique :

Monnaie : le tugrik (₮)
Coût moyen d’un repas au restaurant : 3 € (contre 12 € en France), oui, vous voilà riche ! 💰💰

Langue : mongol
Quelques mots utiles qui font toujours plaisir :

  • Bonjour : Сайн уу (prononcez sain uu)
  • Au-revoir : Баяртай (prononcez bayar tai)
  • S’il vous plait : гуйя (prononcez guiya)
  • Merci : баярлалаа (prononcez bayarlalaa)

Heure :
+ 6 heures par rapport à la France (en été)
+ 7 heures par rapport à la France (en hiver)

Météo :

  • Décembre, janvier, février, mars : entre – 25°c et -13°c
  • Avril, mai / septembre, octobre, novembre : entre -7°c et 14°c
  • Juin, juillet, août : entre 8 et 23°c

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